Édito

Après une longue période d’éclipse où il nous a beaucoup manqué, c’est avec grand plaisir que je vous invite à découvrir ce nouveau Bulletin interne des bibliothèques de l’Université de Strasbourg - Bibus.

Son format a été repensé pour une lecture dynamique et une publication souple. Son contenu se veut le reflet de l’actualité du service, vécue et écrite par tous, mais aussi des bibliothèques associées, de nos partenaires du site, des réseaux professionnels. Outre la réponse au besoin légitime d’information exprimé par beaucoup d’entre vous à différentes occasions, j’espère que le Bibus nous offrira des échanges d’expériences et de pratiques, du partage et de la transversalité, du lien entre bibliothèques et services, une pluralité de regards sur nos activités et notre métier. Même si le cadre reste professionnel, un peu de fantaisie et d’humour ne sont pas exclus !

Un grand merci à Susie Dumoulin et à Noélie Plasse pour la conception de cette nouvelle formule, ainsi qu’au comité éditorial récemment constitué, et bien sûr aux premiers contributeurs. Nous comptons désormais sur vous tous pour faire vivre et enrichir les prochains numéros : n’hésitez pas à transmettre vos informations, évènements, images, témoignages, citations, lectures…

Bibus est de retour, longue vie à lui !

Martine Gemmerlé, directrice du Service bibliothèques de l'Université de Strasbourg

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Grands projets

Studium : qu'attendent nos usagers ?


En parallèle des ateliers organisés avec les collègues des bibliothèques, de l'université et de la BNU, et dans le cadre de l’enquête annuelle de 2018, liée au label Marianne, nous avons demandé à l’ensemble de nos usagers quelles étaient leurs attentes et besoins pour le Studium. La majeure partie des suggestions sont rassurantes puisqu’elles sont en phase avec les besoins exprimés dans le programme architectural, et donc avec les caractéristiques du futur bâtiment.

Sans grande surprise, le triptyque « température, luminosité et acoustique » est revenu à de très nombreuses reprises. Celui-ci a été pris en compte grâce au bureau d’études spécialisé dans l’énergie et à l’acousticien associés à l’architecte. Les usagers ont souligné le besoin en prises électriques, sachant qu’une prise pour deux places est prévue.
La synthèse des différentes demandes en termes d’espaces, aux usages parfois contradictoires, aboutit à une nécessaire différenciation des espaces, que le Studium proposera : places assises « classiques » en nombre suffisant, espaces de travail en groupe, zones de silence absolu ou pour parler à voix haute, etc. Parmi les espaces demandés, l’on retrouve également des lieux où se détendre (avec des canapés), où voir des expositions et écouter des conférences, et bien sûr boire, manger et discuter, ce que la cafétéria permettra.

Les demandes relatives aux équipements recouvrent également nos prévisions : ordinateurs fixes, médiascape, visioconférence, Wifi bien calibré, automates de prêt-retour et copieurs multifonctions.

Une large amplitude horaire est souhaitée : de tôt le matin (8h) jusqu’à tard le soir (23h), dimanche inclus.

Parmi les nouvelles demandes, on citera en vrac : les plantes vertes, la constitution d’un fonds détente (romans, bandes dessinées), la limitation des places « squattées », la mise à disposition de casiers, de micro-ondes et de frigo en libre-service, l’accès par badge en dehors des horaires d’ouverture, et la venue de chiens à caresser pour déstresser les étudiants lors des examens !

Crédit image | Esquisse, vue intérieure ©Jean-Pierre Lott Architecte

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Où en est le chantier ?

2017 aura été l’année de la démolition de l’ancienne bibliothèque Blaise Pascal.
2018 sera celle du « gros-œuvre » pour le futur Studium.
En parallèle, les chantiers internes déjà lancés (collections, offres de services, gestion du bâtiment) continuent avant que n’en démarrent d’autres (horaires d’ouverture, organigramme), à la rentrée 2018.


Les archives ouvertes


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Publications

A ce jour, la plateforme univOAK recense près de 27 000 publications dont environ 2 000 en texte intégral. L’équipe des Archives ouvertes de la connaissance (AOC) accompagne les enseignants-chercheurs dans leurs démarches de dépôt en libre accès de leurs publications, tout en effectuant un contrôle qualité des données déposées. Depuis le lancement de la plateforme, plusieurs fonctionnalités ont été ajoutées dont le « tiré à part » qui permet à tout internaute d’obtenir un texte sous embargo. L’équipe travaille actuellement avec la DNum sur plusieurs nouveaux développements : connexion avec IdRef et HAL, création de pages web pour les chercheurs et les unités de recherche, déploiement des modules « export » et «statistiques », etc.

Données de la recherche

Après 2 ans d’expérimentation, l'équipe des Archives ouvertes de la connaissance (AOC) met en place un guichet unique pour la gestion des données scientifiques des chercheurs, en lien avec le nouveau pôle Calcul et Services Avancés à la Recherche de la DNum.

Crédit image | ©Matt Lincoln · Jisc. CC BY-NC.

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Vie du réseau

La bibliothèque du Pege réinventée

Image d'architecte de la nouvelle bibliothèque du Pege

Après 18 ans de bons et loyaux services, la bibliothèque du Pege a fermé ses portes le 29 mars dernier. Pour fêter cet évènement, un Escape game a été organisé auquel plus de 90 personnes (étudiants et personnels) ont participé. La fermeture à 19 heures s’est faite avec beaucoup d’émotion, sous les applaudissements des étudiants qui ont souhaité vivre ce moment avec l’équipe.

Durant les deux semaines qui ont suivi, les 3 000 m2 de la bibliothèque ont été vidés : les collections ont rejoint les nouveaux locaux tandis que l’ancien mobilier a été réparti et réinstallé dans plusieurs bibliothèques du réseau afin d’y commencer une nouvelle vie. Depuis la fermeture, l’équipe de la bibliothèque s’active à préparer la nouvelle bibliothèque pour pouvoir accueillir le public d’ici quelques jours. La liste des choses à terminer est encore longue, mais la bonne humeur et la bonne volonté sont au rendez-vous !

Le public va pouvoir découvrir à compter de ce mercredi 16 mai une bibliothèque du Pege réinventée, conçue pour répondre à ses nouveaux besoins : des espaces clairs, des salles de travail en groupe aménagées de manière différenciée, une salle de formation équipée d’un tableau blanc interactif, un automate de prêt et des espaces de détente agréables et confortables. Nous avons hâte de voir les usagers prendre possession de ce nouvel équipement documentaire qui ne devrait laisser personne indifférent !

Crédit image | ©Catherine Schröder · Université de Strasbourg

Redéploiement du mobilier du Pege pour le réaménagement des bibliothèques de médecine et des arts

La nouvelle construction accordée à la bibliothèque du Pege a été bénéfique à bien des égards pour notre réseau. Les bibliothèques de médecine et des arts ont ainsi pu bénéficier d’une cure de jeunesse grâce au mobilier de l'ancienne bibliothèque du Pege, design et en très bon état, qui y a été redéployé. Mais un déménagement de bibliothèque, c’est bien connu, nécessite une logistique complexe…

Dès la mi-avril, Il a fallu déplacer provisoirement les collections et débarrasser les mobiliers anciens dont une partie a été cédée à une association haïtienne et à l’amicale des étudiants en médecine. Le mobilier n’ayant pas trouvé preneur a été évacué grâce à la location d'une benne. Puis, une fois le mobilier du Pege réceptionné, il a fallu remonter les étagères pour y réintégrer les collections. En médecine, une vitre du bâtiment a été démontée pour faire passer le mobilier directement à l’étage à l’aide d’une grue. La salle de lecture de la bibliothèque des arts a quant à elle été fermée une journée avec maintien des prêts/retours.

Beaucoup d’acteurs ont été impliqués dans ce projet qui a nécessité un important travail de coordination. La prestation du déménageur Mondia a été efficace, avec la discrétion nécessaire dans un lieu où le bruit est ennemi. Il faut saluer les efforts des collègues mobilisés pour la réussite de cette opération : les deux responsables de bibliothèque, Laurent Vila et Olivier Dive, leurs équipes, ainsi que les collègues du Département des affaires générales et du pilotage, Claire Nassoy, Nathalie Schultz et Serge Le Gurun. Au-delà des efforts physiques, il a fallu surmonter quelques péripéties. Ce sont là les aléas d’un déménagement ! La motivation et l’implication des équipes a comme toujours été primordiale. En médecine, Pascal Nouy, réputé pour ses succulentes pâtisseries, a su recharger les batteries du personnel.

→ L’état des lieux est désormais le suivant :

Bibliothèque de médecine réaménagéeEn médecine, la mezzanine qui contient les collections ECN est remeublée (nouvelles étagères, tables et chaises). L’espace détente, les bureaux et les postes de consultation ont fait peau neuve. Le personnel a réceptionné deux armoires pour du rangement professionnel.
 




Bibliothèque des arts réaménagéeEn arts, les tables et les chaises ont été remplacées, des étagères ont été ajoutées. Le nombre de places assises reste identique mais le confort et l’esthétique sont nettement améliorés. L'espace dédié aux collections en libre accès est désormais plus important. L’espace presse bénéficie d’un nouveau présentoir à revues, et la banque d’accueil ressemble enfin à une banque d’accueil de BU (l’ancienne datait des années 90) !

Dans les deux bibliothèques, le retour des étudiants a été très positif !

Crédit images | ©Service des bibliothèques · Université de Strasbourg

Labellisation Marianne : trois bibliothèques confirmées, quatre nouvelles intégrées !

Logo de la labellisation Marianne

Depuis près d’un an, quatre bibliothèques (Espe Meinau, IUT-Pharmacie, Pôle Api et Portique) ont saisi l’opportunité de la démarche Marianne pour mettre à plat leurs procédures et signalétique, installer des répondeurs téléphoniques, améliorer l’aménagement de leurs espaces, recueillir les besoins de leurs usagers via l’enquête annuelle de satisfaction et lors de restitutions. A cela s’ajoute le partage entre collègues de documents et de bonnes pratiques autour de la communication, de la mise en valeur des services et de l’accessibilité.

Cet effort a été récompensé les 14, 15 et 16 mars 2018 lors de l’audit de suivi qui a validé l’extension de périmètre à ces quatre bibliothèques et a confirmé les trois bibliothèques déjà labellisées (BMO, Pege et U2-U3), pour lesquelles l’auditrice a souligné les améliorations apportées au cours des 18 derniers mois. Plus généralement, elle a apprécié le portail web, l’attention portée aux remarques des usagers (enquêtes et rencontres fréquentes), la courtoisie des personnels et la formation des usagers.

La démarche qualité au sein du service des bibliothèques ne s’arrête pas là et continuera à travers la labellisation Marianne (valable jusqu’en juillet 2019), la future Charte de qualité de l’Unistra et plus généralement avec l’attention portée à l’accueil des usagers.

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Animation culturelle

Musée d'un soir, découvrez l'univers des livres d'artistes à la bibliothèque des arts


La bibliothèque des arts a acquis avec le temps un fonds d'environ 200 livres d'artistes.

Il s'agit d'œuvres d'art qui prennent la forme d'un livre ou en adoptent l'esprit. Le livre est alors utilisé comme support d'une création originale. Une sélection de livres d'artistes sera présentée au public lors de la Nuit des musées, le 19 mai 2018, de 19h00 à minuit avec, en parallèle, des ateliers de réalisation assurés par des étudiants ainsi que des visites guidées.

Une exposition de dessins de Tomi Ungerer, don de l'artiste à la bibliothèque, sera aussi visible en cette occasion (portfolio de 7 sérigraphies).

Palais universitaire, entrée au 1 rue de l'Université


Rencontre avec Lydie Salvayre à la bibliothèque du Portique


Le jeudi 5 avril dernier, l’aile Ouest de la bibliothèque du Portique a fait salle comble : plus de 90 personnes – parmi lesquelles de nombreux étudiants en lettres – étaient rassemblées pour accueillir Lydie Salvayre.

Cette écrivaine, distinguée par le Prix Goncourt 2014 pour le roman Pas pleurer, dans lequel elle retrace l’été 1936 tel que l’a vécu sa mère en Espagne, s’est volontiers prêtée au jeu des échanges avec les étudiants, et a parlé avec animation de son métier et de ses raisons d’écrire. La rencontre s’est achevée par une séance de dédicace.

Crédit image | ©ActuaLitté · via Wikimedia Commons. CC BY-SA 2.0.

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Portrait

Anne Meyer, chargée de mission SDD

Chargée de mission inter-établissement à la coopération documentaire, Anne Meyer coordonne le Schéma directeur de la documentation (SDD) universitaire en Alsace 2013-2017. Elle travaille au Service des bibliothèques de l’Université de Strasbourg (Espace Schoepflin) depuis le 1er février 2017 et a succédé à Evelyne Saha dont le bureau était localisé à la BNU. Le projet dont elle a la responsabilité s’étendra finalement jusqu’au 31 janvier 2019. Grâce à des crédits d’impulsion ministériels, il consiste à mettre en place une politique documentaire concertée à l’échelle de l’Université de Strasbourg, de la BNU, de l’Insa et de l’UHA (voir ci-dessous la rubrique dédiée au SDD).

Diplômée de lettres modernes et de droit, Anne Meyer n’est pas étrangère aux environnements liés à l’information documentaire. En effet, elle a été consultante et formatrice pour la société GB Concept connue pour son logiciel Alexandrie. Puis elle a été responsable d'un centre d'information pour la formation professionnelle continue (Région Alsace). Avant de rejoindre son poste actuel, Anne Meyer a participé à l'élaboration et la mise en œuvre des orientations stratégiques en matière de formation professionnelle et continue de la Chambre de métiers et de l’artisanat d'Alsace. Mais c’est avant tout pour ses compétences en gestion de projet qu’Anne Meyer a été recrutée pour coordonner le SDD.

Pour elle, un chef de projet est une sorte de chef d’orchestre qui assure un pilotage d’ensemble afin de favoriser une réalisation commune. Il met pour cela de « l’huile dans les rouages » et veille à la bonne circulation de l'information entre les comités techniques, le comité de pilotage, les différents établissements et les partenaires du projet. Au quotidien, cela peut prendre la forme de rendez-vous téléphoniques, d'échanges de mails, de participation à des réunions ou plus ponctuellement d'organisation de séminaires.

D’un point de vue opérationnel, le chef de projet tient aussi à jour la documentation du projet et les différents documents de travail (comptes-rendus, tableaux de suivi, plannings). Le suivi et la gestion du budget, la relecture d'un cahier des charges, d'une convention, d'un cahier technique sont aussi des éléments importants de son travail. Il comporte enfin un nécessaire temps de veille en matière d’outils de gestion de projet et de conduite du changement.

Alors que le moment du bilan approche, Anne Meyer considère que les partenaires peuvent être fiers de ce qui a été accompli. Si, par certains aspects, le projet a été long et difficile, c’est avant tout parce que les ambitions étaient élevées. Par ailleurs, certains projets étaient déjà impulsés avant même le SDD et les moyens déployés ont permis de les renforcer. Le réseau humain, les procédures de travail, les échanges et rencontres mis en œuvre devraient permettre de pérenniser les réalisations du SDD.

Crédit image | ©Anonyme · Reproduit avec autorisation

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Ressources humaines

Arrivées, départs

Estelle Schneider a été recrutée depuis le 16 avril et jusqu'au 13 juillet 2018 dans le cadre d'une mission Collex Plan de conservation partagée Aire germanique commune avec la BNU.

Séverine Dister a été recrutée en renfort à U2-U3 pour les chantiers liés au Studium depuis le 3 avril et jusqu'au 31 juillet 2018.

Joaquim Galliath est accueilli depuis le 16 avril et jusqu'au 31 mai au sein de la cellule communication dans le cadre de son stage de master information communication.

Mouvement interne

Le délai de candidatures pour le mouvement interne au service est prolongé jusqu'au vendredi 18 mai.

Campagne des entretiens professionnels

La campagne des entretiens professionnels 2017-2018 est ouverte. Date limite de remise des comptes-rendus d'entretiens : vendredi 22 juin.

Campagne de recrutement des vacataires

La campagne de recrutement des étudiants-vacataires pour l'année 2018-2019 est désormais lancée. Les candidatures sont possibles jusqu'au vendredi 1er juin, puis suivront les entretiens. Attention, les dossiers complets devront être remis pour le lundi 2 juillet.


Les BU dans l'Unistra

Challenge "Easy to change"

Du 12 au 28 mars 2018, deux équipes de collègues du Service des bibliothèques ont participé au challenge Easy to change organisé par le Service des personnels et de l'action sociale (Spacs), le Service de la vie universitaire (SVU) et Campus vert. 30 équipes composées de personnels de l’université ou d’étudiants ont relevé des défis visant à changer leurs habitudes afin de préserver l’environnement.

Les « bibliothécaires sans conservateur » et les « énervés du SCD » ont fait preuve d’imagination pour illustrer leurs gestes écologiques, tant à la maison qu’au bureau. Ce fut l’occasion de rappeler les bons réflexes :
imprimer le moins possible, le faire en recto-verso ;
configurer la veille de son ordinateur et l’éteindre en fin de journée ;
préférer l’envoi d’un lien vers Seafile plutôt qu’une pièce jointe au mail.

Prochain défi écologique à relever nombreux : Au boulot à vélo !

Photo : Cobicyclettage ! par Chloé Buchmann, Claire Nassoy, Anne Meyer et Marie-France Juchert. Crédit image | ©Service des bibliothèques · Université de Strasbourg

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Espace libre

Visite de la bibliothèque de la Cour européenne des droits de l'homme

Le 12 mars 2018, dans le cadre d’échange de pratiques, Mme Geneviève Woods et son équipe ont accueilli plusieurs membres du personnel des bibliothèques de la Faculté de droit, de l’IEP-Ipag et de Recherche juridique pour une visite guidée de la Bibliothèque de la Cour européenne des droits de l’Homme. Cette bibliothèque relevant du greffe de la Cour européenne des droits de l’homme a pour vocation d’assurer un service de recherche et de références sur la Convention européenne des droits de l’homme et sa jurisprudence.

Elle est ouverte aux juges et agents du greffe de la Cour et aux membres du Conseil de l’Europe (usagers internes) mais aussi, sur rendez-vous, aux personnes extérieures (universitaires, participants à une procédure devant la Cour etc.). Les prêts sont strictement réservés aux usagers internes et les livres ne peuvent quitter le bâtiment. Le fonds de la bibliothèque est composé de 69 000 documents dont 29 000 monographies (250 acquisitions par an) et 131 périodiques (dont une centaine d’abonnements vivants).

Crédit image | ©Alexandre Prévot · via Flickr. CC BY-SA 2.0.

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L'actualité du Schéma directeur de la documentation en Alsace

Le Schéma directeur de la documentation se poursuit en 2018 avec plusieurs dossiers dont la réinformatisation de la BNU et de l’UHA. Ce projet de grande envergure est piloté par l’Unistra qui a l’expertise de l’outil. La clôture du projet est prévue pour le début de l'année  2019. Autre travail en cours de réalisation, le portail Numistral piloté par la BNU qui verra le jour en octobre 2018. Enfin, cette année, 16 personnes de l’Unistra se verront remettre le Label formateur de niveau 1. Ce Label, novateur sur le plan national, est accessible uniquement en Alsace (pour le moment). Il a été créé et mis en place par le groupe formation des usagers et a déjà permis la labellisation de 22 formateurs en 2017.


À la BNU

Exposition "Mai 68 en Alsace"

Du 28 avril au 7 octobre 2018, la BNU propose l'exposition "Mai 68 en Alsace", une rétrospective originale à l'occasion du 50e anniversaire du mouvement du printemps 1968. Faite pour et en partie par les étudiants de 2018, cette exposition retrace les événements de "la décennie 68", depuis la crise de l'université au milieu des années 60 jusqu'aux mouvements d'après-mai, en passant par le scandale de "Strasbourg" et la réaction gaulliste, tels qu'ils se sont déroulés ou ont été perçus dans la région. En 250 pièces de natures très diverses, l'exposition décentre un peu l'image commune, somme toute très parisienne, de ce mouvement et aide à mieux comprendre son impact réel.

Si Paris est l’épicentre du mouvement de Mai 68, les images des barricades du Quartier latin, pour emblématiques qu’elles soient, passent sous silence une réalité plus complexe qui touche l’ensemble des régions françaises. Dans une région réputée conservatrice comme l’Alsace, Mai 68 sème aussi le trouble. Dès 1966, à l’université de Strasbourg, les situationnistes et leurs partisans, grâce notamment à la publication du pamphlet De la misère en milieu étudiant qui fait scandale, diffusent pour la première fois leurs thèses à grande échelle. En Mai 68, l’université de Strasbourg est à la pointe de la révolte. Premiers à proclamer l’autonomie de leur université, les étudiants strasbourgeois mènent un intense travail de réflexion sur son avenir et plus largement sur l’évolution de la société.

Une partie des salariés se joint au mouvement par des grèves et des manifestations, transformant la crise étudiante en une crise sociale sans précédent. Si la mobilisation des salariés en Alsace apparaît plus modeste que dans le reste du pays, elle inspire et prépare des mouvements plus durs pour les années à venir. Crise étudiante, crise sociale, crise politique enfin, qui voit partisans et opposants au Général de Gaulle s’affronter dans la rue puis dans les urnes à la faveur des élections législatives de juin 68. « Et ça ne fait que commencer » avertissait un tract situationniste : malgré la victoire écrasante des gaullistes aux élections législatives de juin, la contestation se prolonge tout au long des années 70 sous de nouvelles formes.

Entrée libre et gratuite | salle d'exposition (1er étage)
lu > sa 10h00-19h00 | di 14h00-19h00 | fermeture jours fériés et dimanches du 1er juillet au 9 septembre.

Commissariat : B. Wirrmann et G. Girost / Bnu
Avec la participation des étudiants de la HEAR et du CUEJ
Scénographie : Philippe Riehling / Artenréel
Graphisme : Maria-del-sol Godard, Elsa Varin, Ambre Langlois / Terrains Vagues

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Et ailleurs

Valorisation de nos ouvrages patrimoniaux par l’atelier de didactique visuelle de la Haute école des arts du Rhin (Hear).

Dans le cadre du programme de recherche Didactique tangible, et en collaboration avec Martial Guédron, professeur à la faculté des arts, les étudiants de l’atelier de didactique visuelle de la Hear se sont penchés sur deux atlas d’anatomie humaine conservés à la BMO, l’un du 18e siècle, l’Albinus, le second du 19e siècle, le Bourgery. Deux ouvrages choisis pour la grande qualité de leurs illustrations et leur apport à l’enseignement et aux techniques de pédagogie par l’image.

→  Site internet : approche interdisciplinaire de l'Atlas anatomique de Bourgery
→ Application web : interprétation tactile et interactive de l'Atlas d’Albinus
→ Liens vers les ouvrages « originaux » :  Atlas de Bourgery, Atlas d’Albinus.

Crédit image
| Copie d'écran du site hear.fr/sites/didactique_visuelle/bourgery-jacob ©Illustrations : Julie Escoriza et Coline Therville · Hear

 

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