Édito

Ce troisième numéro de Bibus clôt l'année universitaire 2017-2018. C'est l'occasion pour moi de remercier chacune et chacun d'entre vous pour votre investissement quotidien dans l'accueil et la réponse aux besoins de nos usagers, mais aussi pour votre implication dans les nombreux projets que nous menons pour nous y adapter.

Cette année a été riche d'avancées comme de réussites : ouverture de la nouvelle bibliothèque du Pege, conception de l'offre de services et organisation des collections du Studium, rencontres avec l'architecte pour les plans de la future médiathèque Espe de Colmar (maintenant dénommée bibliothèque Éducation Enseignement comme vous le découvrirez dans le prochain numéro), reprise du chantier de la future bibliothèque du Paps-PCPI, actions de collaboration avec la BNU, poursuite du Schéma directeur de la documentation, déploiement des archives ouvertes de la connaissance... Cette liste déjà longue est loin d'être exhaustive !

Après tous ces efforts, je tiens donc à vous souhaiter de bons congés estivaux, vous permettant de vous reposer et de vous ressourcer.

Je profite de cet édito pour lancer le concours estival imaginé par des collègues : celui de la photo de vacances la plus esthétique ou originale, prise avec le sac en coton des BU 2017-2018 (en attendant le nouveau qui arrivera à la rentrée). Alors n'oubliez pas le vôtre avant de partir, que ce soit en voyage ou en promenade dans la région, et adressez votre photo avant le 3 septembre à bu-communication@unistra.fr ! La photo gagnante illustrera le numéro de Bibus de la rentrée, pour nous donner du courage ! L'ensemble des photos collectées sera par ailleurs consultable dans l'intranet.

Bel été à toutes et tous,

Martine Gemmerlé, directrice du Service des bibliothèques de l'Université de Strasbourg

 

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Grands projets

La future bibliothèque du Paps-PCPI

Après une interruption de plus de trois ans due à des anomalies structurelles du bâtiment, le chantier de construction du Pôle d’administration publique de Strasbourg / Pôle de compétence en propriété intellectuelle (Paps/PCPI), sur le site de l’Hôpital civil, a repris en 2017, pour une livraison prévue à la rentrée 2019.

Ce bâtiment de 14 000 m2 doit accueillir l’Institut d’études politiques (IEP), l’Institut de préparation à l’administration générale (Ipag), le Centre d’études internationales de la propriété intellectuelle (Ceipi) – trois structures de l’Université de Strasbourg – ainsi que l’antenne régionale de l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi) et l’Institut européen entreprise et propriété intellectuelle (IEEPI).

Outre la bibliothèque, on y trouvera 9 amphithéâtres, 32 salles de cours, une salle d’exposition, des espaces de travail collaboratifs, un point café… Le tout dédié à l’accueil de 2 200 étudiants et personnes en formation.

La bibliothèque offrira 333 places de travail sur un espace public de 1650 m2 (300 m2 actuellement). 30 000 livres seront disponibles en libre accès (le double de l’actuelle bibliothèque). De nouveaux services seront proposés : 7 salles de travail en groupe, une salle de formation, un espace presse, un prêt-retour automatisé, des horaires élargis.

L'équipe de la bibliothèque a revu depuis plusieurs années déjà le plan de cotation des collections et poursuit actuellement sa politique de désherbage. Une réflexion a par ailleurs été menée sur les espaces, permettant d'évaluer les besoins en mobilier (étagères, tables, chaises...). Une première rencontre avec les représentants des associations et les élus étudiants a conforté l’équipe dans ses choix d’aménagement. Seul l’espace sieste n’avait pas été envisagé ! Une consultation élargie sur les nouveaux services sera menée auprès de l’ensemble des étudiants et enseignants à l’automne. Des réunions ont également été organisées avec le Ceipi pour discuter de la mutualisation des espaces au sein de la bibliothèque. Enfin, une première évaluation des besoins en signalétique a été faite. Elle sera affinée quand le plan d'implantation de la bibliothèque sera terminé.

L’inauguration à la rentrée d’une page Facebook pour la bibliothèque permettra de mieux communiquer auprès des usagers sur l’avancée des travaux.

Crédit image | Vue intérieure de la bibliothèque du Paps-PCPI ©Lipsky+Rollet

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Actualités des archives ouvertes et des données de la recherche

Archives ouvertes

À l’occasion du 1er Forum des Archives Ouvertes Institutionnelles (AOI) qui s'est tenu le 7 juin 2018 à Sciences Po Paris, l’équipe UnivOAK a présenté un poster sur la plateforme UnivOAK et participé à une table ronde sur les rôles et la place des archives ouvertes institutionnelles au sein des établissements.

Données de la recherche

La première école d’été sur les données de la recherche a eu lieu du 19 au 21 juin 2018 à la Misha. Organisée par le service des bibliothèques et destinée à un public de doctorants et de post-doctorants, elle se composait de deux jours de formation théorique et d’une matinée d’ateliers disciplinaires, suivie d’une visite du mésocentre à l’Espé. Une vingtaine de personnes a participé à l'évènement. Les interventions de grande qualité et leurs approches pédagogiques variées ont permis de bâtir le socle qui servira à l'organisation de la prochaine édition.

Science ouverte

Marin Dacos, Conseiller scientifique pour la science ouverte auprès du Directeur général de la recherche et de l’innovation au Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, était en visite à l'Université de Strasbourg le vendredi 29 juin 2018. Cette rencontre avait pour objectif de lui présenter les actions de notre établissement en faveur de la science ouverte (archives ouvertes, données de la recherche, science et société) afin de les mettre en perspective avec la politique du ministère en la matière. À cette occasion, il est intervenu en conférence des directeurs d'unités de recherche et a présenté en avant-première certains axes stratégiques du Plan pour la science ouverte présenté le mercredi 4 juillet par la ministre Frédérique Vidal au Learning centre Lilliad de l'Université de Lille, dans le cadre du congrès de la Ligue des bibliothèques européennes de recherche (Liber).

Crédit image | ©Matt Lincoln · Jisc. CC BY-NC.

 

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Vie du réseau

Studium : achèvement du plan de cotation du libre accès

Dans le cadre du chantier de préparation des collections du Studium, la recotation des quelque 75 000 documents qui figureront en libre accès constitue un enjeu majeur.

Durant toute l’année 2017-2018, les collègues des bibliothèques concernées ont échangé pour harmoniser leurs pratiques, en s’appuyant sur la 23e édition de la Dewey. Des règles ont été adoptées, notamment pour éviter les cotes trop longues, construire des corpus cohérents et créer un fonds de généralités adapté aux besoins des usagers. Cette réflexion – et ce n’est pas son moindre mérite – a aussi permis de préciser un certain nombre de points en matière de politique documentaire et de répartition des documents entre les pôles disciplinaires.

Le nouveau plan de cotation sera achevé mi-juillet et la recotation physique, qui devrait prendre deux ans, se déroulera jusqu’au déménagement des collections au printemps 2020. Les documents amenés à rejoindre les magasins, quant à eux, ne seront pas recotés.

Crédit image | Vue intérieure du Studium ©Jean-Pierre Lott architecte

Documentation électronique : une évolution en faveur du libre accès dans les modèles économiques des éditeurs

Les tarifs d’abonnement aux ressources électroniques sont en hausse constante, permettant aux éditeurs de générer d’importants bénéfices alors même que les budgets des établissements d’enseignement supérieur et de recherche sont de plus en plus contraints. Ces établissements ne sont désormais plus disposés à voir croître indéfiniment leurs dépenses d’abonnement au profit des éditeurs, ni à payer toujours plus pour accéder à l’information produite et révisée par leurs chercheurs.

En conséquence, une mobilisation internationale des établissements de recherche en faveur du libre accès à l'information scientifique et technique s'est structurée ces dernières années. Son objectif : que l’argent consacré jusqu'ici aux augmentations tarifaires des abonnements soit désormais investi dans le libre accès. S’impose alors l’idée que les accords avec les éditeurs devront dorénavant intégrer la dimension d'open access.

C’est dans ce contexte qu’achoppe la négociation pour le renouvellement de l’abonnement aux revues Springer, menée au niveau national par le consortium Couperin. Les négociateurs exigent notamment une baisse de tarif substantielle, justifiée par l’augmentation en cours de la part des contenus publiés en open access par Springer, selon le modèle auteur-payeur (voir encadré ci-dessous). Ils représentaient 3% des contenus de la plateforme en 2014, 8% en 2017. Springer n'ayant jusqu'à présent proposé aucune baisse, toutes ses offres ont été rejetées par les négociateurs Couperin, qui assument le risque de coupure des accès. Alors que les négociations se poursuivent depuis 15 mois, les accès aux revues ont jusque-là été maintenus par Springer malgré le non-renouvellement de notre contrat en 2018.

Par ailleurs, l’accord national portant sur l’abonnement aux revues de la Freedom collection d’Elsevier arrive quant à lui à échéance le 31 décembre 2018. L’enjeu des négociations en cours pour 2019 est également de diminuer les coûts d’abonnement, de maîtriser les dépenses réalisées en frais de publication (APC) et d’accélérer la transition vers le libre accès.

Le Service des bibliothèques s'engage pleinement dans ce mouvement international qui vise à sortir du modèle économique des big deals*, par son projet d'archives ouvertes de la connaissance bien sûr, mais aussi par ses acquisitions en documentation électronique. Le prochain numéro de Bibus fera le point sur les acquisitions en documentation électronique en faveur de la "bibliodiversité" prônée par la ministre Frédérique Vidal à l’occasion de son discours sur la science ouverte prononcé le 4 juillet dernier (voir article sur les archives ouvertes ci-dessus). Ces différentes actions qui se généralisent devraient contribuer à réinstaurer une concurrence entre les revues, mais aussi à laisser la place à de nouveaux acteurs qui proposent des modèles alternatifs.

* Le modèle économique qualifié de big deal, conçu par les grands éditeurs scientifiques internationaux (Elsevier, Springer, Wiley, etc.), consiste à vendre aux bibliothèques l’accès à un ensemble important de revues électroniques, voire au catalogue complet de l’éditeur, en partant du chiffre d’affaires historiquement réalisé avec les abonnements imprimés, majoré d’un pourcentage pour l’accès à la version électronique des titres non souscrits. Ces accords prennent la forme de contrats pluriannuels prévoyant un taux d’augmentation annuel. Ce dispositif a permis d’accroître très rapidement l’offre documentaire des bibliothèques au moment de la transition vers les revues électroniques, mais a enfermé les établissements d’enseignement supérieur et de recherche dans une spirale inflationniste.

 

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Qu’est-ce que le mode auteur-payeur ?

L’auteur paie à l’éditeur des frais de publication (APC, article processing charges) afin que son article soit publié en open access dans des revues « hybrides » ; une revue hybride publie à la fois des contenus en libre accès et des contenus sous abonnement, d’où la nécessité de maintenir les abonnements. Paradoxalement, le coût des abonnements augmente malgré l’augmentation de la part des articles accessibles gratuitement. La dépense des établissements augmente deux fois, d’un côté pour payer les frais de publication open access dans des revues sous abonnement payant, et de l’autre pour maintenir l’abonnement à ces mêmes revues, afin d’accéder aux articles accessibles uniquement sous abonnement.

Source : Couperin

Nouveaux services à la bibliothèque IUT-Pharmacie à Illkirch

Dans le cadre de la démarche de labellisation Marianne qu'elle a engagée, la bibliothèque IUT-Pharmacie fait évoluer ses services.

Pour permettre aux étudiants de relier leurs rapports de stages, la BU fournit une relieuse et du petit matériel : papier cartonné, films transparents et anneaux. Les usagers sont accompagnés par l'équipe dans l’utilisation de l’appareil.

Par ailleurs, pour répondre au besoin des étudiants de travailler en groupe sur des projets pédagogiques, la bibliothèque propose le prêt de 7 ordinateurs portables puissants, équipés de microprocesseurs Intel Core I7. Ce prêt est encadré par une convention qui a été rédigée en collaboration avec la Dnum.

Enfin, pour faire face à la forte demande de salles de travail en groupe, l'application mobile Affluences devient le principal outil de réservation à la bibliothèque. Ainsi, chaque usager ou bibliothécaire peut identifier en temps réel les salles disponibles. L’une d'elles est dédiée à la visioconférence. Une tablette numérique permet à l'équipe de la bibliothèque de proposer des démonstrations de l’application aux usagers intéressés.

Crédit image | Nicolas Poinsot ©Service des bibliothèques · Université de Strasbourg

Mise en place d'un filtrage temporaire des usagers à la bibliothèque de la Misha

Depuis de nombreuses années et plus particulièrement depuis le mois de septembre, la bibliothèque de la Misha est massivement fréquentée par des publics qui ne relèvent pas des disciplines couvertes par les collections. En raison de la saturation de la bibliothèque et du comportement inapproprié de certains lecteurs dans ce lieu d'étude et de recherche, des conflits d'usage ont éclaté entre les différents publics, générant des tensions entre bibliothécaires et usagers.

C'est pour répondre à cette problématique pointée dans les enquêtes Marianne et qui a fait l'objet de nombreuses plaintes, aussi bien d'étudiants que de chercheurs en Sciences de l'Antiquité, que l'équipe de la bibliothèque, en accord avec la direction et à titre exceptionnel, procédera à un "filtrage" temporaire des lecteurs à partir du 27 août 2018. L'accès sera désormais réservé aux étudiants et enseignants-chercheurs des composantes et laboratoires desservis par les collections de la bibliothèque, à savoir : histoire, archéologie, lettres, membres des laboratoires Dres et Sage (hébergés dans le bâtiment), ainsi qu'à tout lecteur justifiant d'un besoin documentaire lié aux fonds.

Ce dispositif temporaire devrait permettre d'accueillir à nouveau sereinement les publics concernés par les collections de la bibliothèque de la Misha.

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Espace libre

Retour sur le stage Erasmus+ d'Héloïse Gazeau à Utrecht

Fin mai, j’ai participé à une semaine de formation à la bibliothèque universitaire d’Utrecht sur la thématique de l’open access, dans le cadre du dispositif Erasmus+ (voir encadré ci-après).

Ce stage a été l’occasion pour moi de découvrir les services proposés par les BU d’Utrecht, en particulier les services aux chercheurs, et de rencontrer des collègues venant de différentes universités européennes. La semaine s’est organisée autour de visites de leurs deux BU (une sur le campus historique et une plus récente) et de présentations de plusieurs de leurs services : service de numérisation, données de la recherche, humanités numériques, archive ouverte, etc.

Un service a tout particulièrement retenu mon attention et pourrait être mis en place au Studium : le "IT Desk", un bureau dans lequel les étudiants et enseignants-chercheurs sont accompagnés pour utiliser les différents services informatiques et numériques proposés par l'université. La permanence de ce bureau est assurée par l'équivalent de notre Dnum.

L’université d’Utrecht propose des services très complets en matière d’open science et y passer une semaine a été une expérience très enrichissante.

Héloïse Gazeau, projet Archives ouvertes de la connaissance.

 

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Dispositif Erasmus + pour les personnels

Le dispositif Erasmus+ s'adresse à tout personnel d'un établissement d'enseignement supérieur (personnels enseignants, administratifs, techniques, etc.). Il leur permet de bénéficier d'une bourse pour effectuer, sur une durée d'une à six semaines, une mobilité de formation dans un établissement, une entreprise ou un organisme de formation d'un autre pays d'Europe. Certains établissements organisent des stages "clés en main" pour leurs homologues européens, auxquels il suffit de s'inscrire. Des mobilités "sur-mesure" peuvent aussi être construites pour répondre à une problématique professionnelle particulière.

Prenez contact avec Susie Dumoulin pour monter un projet si le dispositif vous intéresse.


Ressources humaines

Concours et recrutements

Concours conservateur externe spécial : Émilie Leromain
Recrutement réservé adjoint technique principal 2e classe (Sauvadet) : Émilie Balduini
Recrutement sans concours magasinier des bibliothèques : Marine Danenberger, Marion Launay

Félicitations à nos collègues !

Promotions par tableaux d'avancement

Magasinier principale 1ère classe : Valérie Sutter
Magasinier principal 2e classe : Anne Gillium, Daniel Jungbluth (Faculté de théologie), Sylvia Klamm

Félicitations à nos collègues !

Départ à la retraite

Chantal Mette, au 1er juillet 2018

Belle retraite à elle !


Les BU dans l'Unistra

Challenge "Au boulot à vélo"

Le Service des bibliothèques poursuit sa conquête des défis environnementaux ! Le dernier en date est sa massive participation au challenge « Au boulot à vélo » organisé par l'Eurométropole de Strasbourg, en partenariat avec Cadr67. C’est sous la bannière de l'Université de Strasbourg, associée au CNRS, que notre service a apporté ses petits et grands kilomètres quotidiens.

Quelques beaux chiffres :

  • L’université a parcouru 56 679,3 kilomètres (plus d’un tour du monde !) grâce à 751 véloptimistes
  • Le Service des bibliothèques a pédalé sur 3 290,1 kilomètres grâce à 52 véloptimistes, ce qui lui a valu la 2e place au classement de l'université, derrière le très grand laboratoire ICube.

Félicitations aux nombreux collègues solidaires et courageux qui ont participé ! Nous leur donnons rendez-vous l'année prochaine pour décrocher la première place !

Les BU aux journées de l'Idip

Le groupe de travail sur la formation des usagers Alsace (GTFU) a exposé ses innovations pédagogiques le 6 juillet 2018 lors des journées J’IDIP.  Le stand était animé par Priscilla Gabel (Unistra), Néhémie Henry (UHA) et Claire Uhlrich (BNU). Le catalogue des innovations pédagogiques du GTFU est accessible ici.

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À la BNU

L'almanach Mckell acquis récemment par la BNU
Alors il vient d’où, cet almanach ?

Avec le printemps une nouvelle pièce précieuse a rejoint les fonds de la Bibliothèque nationale et universitaire. Il s’agit d’un petit manuscrit de 24 feuillets de parchemin fin – très exactement un sénion, soit 6 feuilles encartées – portant le texte d’un almanach médical alsacien du milieu 15e siècle, en écriture gothique textura, enluminé de 35 scènes, de décors et de lettrines.

L’almanach donne, pour chaque mois, en page de gauche, des conseils alimentaires, des règles de santé (saignées, bains), annonce et explique des phénomènes météorologiques (tonnerre, éclipses) et leur influence sur l’agriculture ; et en page de droite, disserte sur le nom des mois, sur leur signification et sur les signes du zodiaque, le tout dans une langue, le bas-alémanique, qui par certaines caractéristiques situe l’origine de ce manuscrit en Alsace.

Ce manuscrit, s’il était connu du temps d’un de ses précédents propriétaires, le collectionneur David McKell qui en publia en 1958 un fac-similé en noir et blanc, pose néanmoins plusieurs questions et, lorsqu’il a été mis en vente chez Günther, à Bâle, il est apparu très vite que son entrée dans une collection publique pourrait permettre à des spécialistes de l’étudier et de lever certains doutes, voire de révéler quelques découvertes. La BNU s’est donc lancée, voici un an, dans ce projet d’achat.

Forte de l’aide du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, qui a notamment mobilisé des fonds du programme CollEx pour ce projet, la BNU a également reçu le soutien de la Région Grand Est et celui du Département du Bas-Rhin, mais surtout la contribution d’une centaine de donateurs mobilisés lors d’une première campagne de levée de fonds auprès des particuliers, des entreprises et des associations – en particulier celle des Amis de la BNU. 85 000 euros ont pour l’heure été récoltés de cette manière, ce qui permet, en y ajoutant les ressources propres de l’établissement, d’avoir réuni 76,3 % de l’achat. La BNU a fait l’avance des 23,7% restants, qu’elle espère néanmoins lever en poursuivant sa campagne de mécénat ou en recueillant le soutien d’autres institutions.

Quoi qu’il en soit, le manuscrit fait désormais partie de ses collections et a pu être soumis à différents spécialistes. Si l’origine alsacienne reste établie, la date et la localisation exactes de ce petit livre – l’un des plus anciens almanachs répertoriés – restent à déterminer. Annoncé comme portant des enluminures de l’atelier de Diebold Lauber, atelier bien connu à Haguenau, cette attribution est désormais remise en cause, car des éléments de lexique orientent plutôt vers l’Alsace méridionale ou la Suisse alémanique. Ce manuscrit pourrait apporter une nouvelle pièce au dossier pour identifier un atelier qui a produit des peintures qu’on retrouve au Pays de Bade (Brisgau).

En étudiant de près sa structure, on peut émettre l’hypothèse qu’il ne soit pas complet et que la disparition d’un feuillet (soit 4 pages, 2 en tête formant une probable couverture et 2 à la fin de l’ouvrage comportant les conseils alimentaires et pronostics du mois de décembre, qui manquent) s’explique peut-être par le fait qu’il aurait été relié avec d’autres ouvrages (dans un recueil d’opuscules de médecine, par exemple, ou avec un livre de prières).

L’enquête ne fait que commencer ! Pour la rendre encore plus ouverte, le manuscrit est d’ores et déjà disponible en ligne sur le site de la BNU, avant de rejoindre Numistral avec de meilleurs clichés.

La BNU remercie profondément tous les soutiens qu’elle a reçus dans cette entreprise, institutions, particuliers et érudits, qui ont et vont contribuer à faire émerger un peu de lumière sur un manuscrit contemporain de la naissance de l’imprimerie.

Crédit image | Almanach Mckell ©Bibliothèque nationale et universitaire | BNU

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L'actualité du Schéma directeur de la documentation

Séminaire "bilan-perspectives" du 22 juin 2018

Vendredi 22 juin 2018, le séminaire « Bilan et perspectives du schéma directeur de la documentation » a réuni quelque 60 personnes, à la BNU, pour réfléchir à la suite des collaborations.

La 1ère partie de la matinée était consacrée au bilan de la période 2013-2018 pour les différents groupes de travail. Des ateliers ont ensuite été organisés pour répondre aux questions « Comment voyons-nous notre coopération documentaire inter-établissements dans le contrat 2018-2022 ? Quelles poursuites et nouveautés ? ». La restitution des ateliers s'est faite en début d'après-midi après un buffet convivial.

Les échanges étaient riches et les participants imaginatifs : une centaine de propositions a été présentée. Elles seront compilées et analysées par le comité technique, missionné pour imaginer la suite du Schéma directeur de la documentation pour la période contractuelle 2018-2022.

Retour sur la journée des formateurs Alsace

Les bibliothèques de l'Insa, l'Ensas et l'Engees se sont associées cette année pour accueillir la 6e édition de la "Journée des formateurs Alsace" qui s'est tenue le vendredi 29 juin 2018.

Les 80 bibliothécaires-formateurs présents ont découvert les trois écoles d’ingénieurs de Strasbourg, assisté à une conférence sur les Fakes news et participé à des ateliers pédagogiques. À cette occasion, 25 bibliothécaires-formateurs alsaciens ont été labellisés (dont 16 du Service des bibliothèques). Bravo à eux !

Comme chaque année, cette rencontre a été un succès !

Crédit image | ©Service des bibliothèques · Université de Strasbourg

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Et ailleurs

Réouverture de la Bibliothèque humaniste de Sélestat

Après quatre ans de travaux, la Bibliothèque humaniste de Sélestat a ouvert ses portes au public le 23 juin dernier. Elle propose la découverte de manuscrits médiévaux et d’imprimés exceptionnels, datant des 15e et 16e siècles. Parmi ses trésors : la bibliothèque de Beatus Rhenanus, éditeur, écrivain et avocat humaniste de la Renaissance.

La bibliothèque est inscrite au registre de la Mémoire du Monde de l’Unesco. Avec cette restructuration réalisée par l’architecte de renommée internationale Rudy Ricciotti, la surface totale de l’édifice passe de 1200 à 2500 m². Le bâtiment comprend un auditorium, une salle de lecture, de nouvelles salles d’exposition (permanente et temporaire), une boutique, des réserves, ainsi qu’un atelier de restauration.

Plus d'informations sur le nouveau site de la bibliothèque.

Crédit image | ©Ville de Sélestat

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Les trésors des bibliothèques de l'enseignement supérieur

Le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a mis en ligne début juin 2018 un portail qui valorise auprès du grand public les collections des bibliothèques universitaires.

Le portail présente une sélection de 250 documents et objets remarquables, rares ou insolites, conservés par 38 services de documentation. Ces collections témoignent de la richesse du patrimoine de l’enseignement supérieur. Le site doit être enrichi progressivement par les contributions des bibliothèques.

Le portail comptabilise 19 trésors pour Strasbourg, dont 11 conservés dans nos bibliothèques et numérisés par notre service.


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