L'université se désabonne de la plateforme Springer et réaffirme avec force sa politique en faveur du libre accès

Le mercredi 17 octobre 2018, la commission recherche de l'université a voté à l’unanimité le désabonnement à la plateforme pluridisciplinaire de ressources en ligne Springer pour la période 2018-2020. Le dossier avait été instruit par Daphné Celet (service Documentation électronique) et Adeline Rege. L'intervention de Martine Gemmerlé et d'Adeline Rege en séance a été préparée en concertation étroite avec la vice-présidente Recherche Catherine Florentz, le vice-président délégué Science ouverte et donnée Paul-Antoine Hervieux, ainsi que la Direction de la recherche et de la valorisation.

Au plan national, 21 mois de négociation entre le consortium Couperin et l’éditeur Springer ont été nécessaires pour aboutir à une offre qui affichait un tarif en baisse pour la première fois depuis des années. La commission recherche a néanmoins jugé, entre autres raisons, que l’effort commercial de l’éditeur n’était pas suffisant au regard de la proportion croissante de ressources diffusées en libre accès. Elle a donc rejeté l’offre, mis fin à l’abonnement et assumé la coupure des accès aux ressources Springer pour ses chercheurs.

Le budget qui aurait été consacré à l’abonnement à ces ressources Springer sera en partie alloué à des actions en faveur de la science ouverte. L’Université de Strasbourg témoigne ainsi une nouvelle fois de son engagement fort en faveur de la science ouverte.


Grands projets

Réorganisation du service

L'appel aux volontaires pour les groupes de travail sur la réorganisation est désormais clos. 78 collègues se sont portés volontaires (porteurs de groupe compris) pour y participer : leur nombre important est un signal tout à fait encourageant pour la suite du processus car il témoigne de l'intérêt porté à ce projet et de la volonté d'y contribuer. Cela répond pleinement au souhait d'avoir une démarche participative à l'échelle de l'ensemble du service et permettra d'avoir un maximum de regards différents, de constats discutés et partagés, d'idées novatrices, pour continuer à avancer sur la réorganisation du service.

La liste des membres de chaque groupe a été diffusée à tous et les premières réunions de groupe pourront se tenir au mois de novembre. Le premier comité de pilotage aura lieu quant à lui le lundi 5 novembre ; il aura pour objectif principal de valider les cadrages méthodologiques de chaque groupe de travail qui ont été rédigés par les porteurs de groupe, validés par l'équipe de direction et qui seront présentés aux membres des groupes lors de la première réunion.

Pour rappel, l'ensemble des questions posées à l'oral ou sur les post-it lors des réunions plénières a été rassemblé et des réponses écrites ont été apportées dans une foire aux questions (FAQ) qui se trouve dans la rubrique dédiée à la réorganisation nouvellement créée dans l'Intranet. Cette foire aux questions continuera à être alimentée dans les mois qui viennent :

  • vous pouvez adresser vos questions via bu-communication@unistra.fr aux collègues de la cellule communication qui veillent à la bonne diffusion de l'information au sein du service ;
  • les poser directement à vos responsables qui les transmettront s'ils le jugent pertinent ;
  • ou les exposer lors des réunions d'échange qui se tiendront dans les bibliothèques.

Crédit image | ©Stil via Unsplash

Studium : formalisation de l'offre de services

Les cinq services qui rejoindront le Studium se sont réunis le 8 octobre afin d’évoquer la formalisation de l’offre de services du bâtiment ainsi que les différents groupes de travail thématiques qui travailleront à sa mise en œuvre dans les années à venir.

La rédaction d’une offre de services du Studium, qui découle des différentes consultations déjà évoquées dans de précédents numéros du Bibus, a pour objectif de faire le point sur les missions du Studium et les services qu'il proposera à terme. Un tel travail permet également d’anticiper et de préparer l’ouverture et le fonctionnement du bâtiment, en lien avec les services concernés et en premier lieu la Dali qui en assurera la gestion.

En cours de finalisation, l’offre de services du Studium se structure autour de trois grands axes et de dix thématiques :

Un lieu ouvert et fédérateur à l’échelle du campus

  • Fédérer le campus autour d’un lieu de vie animé
  • Ouvrir sur de larges horaires
  • Proposer des services pratiques pour les usagers
  • Communiquer en ligne et proposer des services numériques

Une documentation et des services pour l’enseignement et la recherche

  • Offrir une bibliothèque pluridisciplinaire nouvelle génération
  • Proposer des services aux enseignants-chercheurs et aux doctorants
  • Former aux compétences transversales, en particulier informationnelles

Une maison de l’étudiant

  • Accueillir avec soin et selon une logique de guichet unique
  • Accueillir et accompagner les associations étudiantes
  • Offrir un lieu accessible pour les publics en situation de handicap

Une fois validé, le document détaillé sera diffusé aux services concernés et dans un prochain numéro de Bibus.

Crédit image | ©Jean-Pierre Lott Architecte

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Studium : avancée du chantier

Les grues s’agitent, les ouvriers fourmillent, les colonnes de béton sortent de terre... Le chantier monumental du Studium avance ! Progression actuelle : 25% des travaux de gros œuvre.

Crédit vidéo | ©Direction du numérique, François Schnell


Vie du réseau

Let's talk in English ! Des formations en anglais pour les étudiants du Pôle Api

L'École supérieure de biotechnologie de Strasbourg (ESBS) propose une formation trinationale d'ingénieur en biotechnologie à des étudiants français, allemands et suisses. Depuis la rentrée 2017, la majorité des cours y sont dispensés en anglais. Dans cette optique, le responsable pédagogique a demandé à l’équipe de la bibliothèque du Pôle Api d’animer les visites et formations à la recherche documentaire en anglais.

Priscilla Gabel (formatrice au sein du service Formation des usagers) et Marie-Hélène Grillo (responsable de la bibliothèque) y ont travaillé en binôme. Ayant toutes deux participé à des formations sur l’animation de visites en français et en anglais – organisées par Médial et l’Université de Strasbourg – elles ont mobilisé leurs compétences pour rédiger un scénario de visite qu'elles ont ensuite traduit en s'appuyant sur différentes ressources documentaires en langues (PubMed, Techniques de l'ingénieur...).

Le binôme a opté pour une technique pédagogique interactive, plus dynamique, favorisant les échanges. La barrière linguistique n'a pas été ressentie et le retour des étudiants est très positif : ils sont ravis de découvrir l’environnement documentaire mis à leur disposition. Ils ont manifesté leur intérêt en demandant des formations à l'utilisation de Zotero, et étaient preneurs de supports récapitulant les bases de données présentées.

Pour répondre toujours mieux aux besoins des usagers, le service Formation des usagers élargit sa palette de compétences linguistiques : un challenge motivant et valorisant pour les équipes.

That’s all folks !

Crédit image | ©Vaughan Leiberum via Wikimedia Commons

Plateforme Istex : ses contenus et services présentés le 15 novembre

Le 15 novembre prochain, l’Istex Tour fera étape à Strasbourg pour présenter aux chercheurs et aux professionnels de l’information la plateforme Istex et les services à valeur ajoutée qu’elle propose.

Lancé en 2012, Istex (Initiative d’excellence en information scientifique et technique) est un projet soutenu par le programme des investissements d’avenir à hauteur de 60 millions d’euros - au plan national - qui associe deux dimensions : un programme d’acquisition de ressources électroniques et une plateforme nationale pour les rendre accessibles et les exploiter de manière innovante.

Le projet touchant désormais à sa fin, les établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche sont invités à adhérer à Istex afin d'assurer le développement et la pérennité de la plateforme. La contribution annuelle forfaitaire pour l’Université de Strasbourg s’élèvera à 8 000 € HT, sur la base du nombre de chercheurs et doctorants.

La plateforme Istex met à disposition de l’ensemble de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche un accès pérenne à un corpus de plus de 21 millions d’articles de revues et de chapitres d’ebooks en texte intégral. Cette politique massive d’achats pérennes d’archives de niveau scientifique s’est traduite sous la forme de licences nationales qui ont permis aux établissements d’offrir à leurs utilisateurs un exceptionnel complément aux abonnements courants.

À ce réservoir de ressources documentaires numériques s’ajoutent des services qui permettent d’optimiser l’exploitation des données grâce au travail d’enrichissement des documents indexés en plein texte par des métadonnées descriptives de qualité, complémentaires à celles des éditeurs. La plateforme Istex est dotée d’un moteur de recherche puissant qui facilite son interrogation. Les chercheurs ont ainsi la possibilité de constituer des sous-corpus en vue de leur exploitation pour de la fouille de contenus (text and data mining ou TDM) et de réaliser des cartographies dynamiques.

La plateforme Istex a été conçue pour pouvoir s’intégrer facilement dans les environnements numériques locaux des établissements (portails, outils de découverte, environnements numériques de travail). À l’Université de Strasbourg, l’accès aux contenus se fait ainsi directement sur les sites internet des éditeurs. Les ebooks et les revues ont été signalés dans notre catalogue au titre à titre, respectivement par notre correspondante Sudoc et les catalogueurs de revues électroniques. Quant aux nouveaux services proposés, ils seront prochainement accessibles via la plateforme Istex dans l’ENT et notre portail bu.unistra.fr.

Participez à l'Open access week !

L'Open access week (Semaine internationale du libre accès), qui se tiendra à l’Université de Strasbourg du 5 au 9 novembre 2018, est un événement international qui vise à sensibiliser l'ensemble de la communauté scientifique aux bénéfices du libre accès aux résultats et données de la recherche. Cette manifestation donne rendez-vous, sur une semaine, aux membres de la communauté scientifique (chercheurs, doctorants, enseignants, étudiants et professionnels de l'information), néophytes comme acteurs engagés, et les invite à découvrir, comprendre, expérimenter et se perfectionner aux enjeux de l'open science.

Un programme riche articulé autour d'une conférence inaugurale, d'ateliers pratiques et de temps d'échanges est proposé. 

Cet événement est organisé par le Service des bibliothèques, l'Urfist (Unité régionale de formation à l'information scientifique et technique), le Pôle stratégie et transformation numériques et la Direction du numérique de l'Université de Strasbourg.

Signalement des fonds de grec moderne, d'arabe et d'hébreu

Dans le cadre d'un projet de valorisation des fonds de langues slaves et orientales, un financement Idex a été obtenu pour signaler les documents des actuelles bibliothèques d’études arabes (environ 6 300 volumes), hébraïques (environ 3 400 volumes) et néo-helléniques (environ 4 800 volumes), toutes trois situées au Patio (bâtiment 4).

La somme concernée est de 94 800 €, dont 92 000 € destinés à embaucher quatre contractuels pendant dix mois chacun : Eleftheria Panteliadou, Pauline Rausch, Mohammed Laachari, Abdelaziz Lahssini.

Ces nouveaux collègues ont pris leurs fonctions le 1er octobre. Deux d’entre eux travaillent sur le fonds d’études arabes, une sur le fonds d’études hébraïques et une sur le fonds d’études néo-helléniques. Ils sont installés au deuxième étage du bâtiment 4 du Patio et encadrés par plusieurs collègues du département des collections. Leur tâche consiste à coter, indexer, cataloguer et équiper les documents, dont certains sont anciens et peu fréquents dans les établissements du réseau Sudoc.

Les collections concernées ont reçu au printemps dernier le label CollEx (collections d’excellence) pour la période 2018-2022. Leur valorisation et leur mise à disposition d’un plus large public participent du rayonnement de l’Université de Strasbourg dans des disciplines où elle occupe une place de premier plan à l’échelle nationale.

Compte tenu de l’ampleur des fonds, des financements complémentaires seront demandés au titre de l’année 2019 pour poursuivre ce projet, notamment auprès de l’Abes (Agence bibliographique de l'enseignement supérieur).

Par ailleurs, à la demande du vice-président Patrimoine de l'université, une étude de faisabilité est en cours de finalisation pour la constitution future d'une bibliothèque des langues slaves et orientales.

Transfert et accès aux collections de sciences de l'éducation

À la suite de la fusion de la Faculté des sciences de l'éducation et de l'Espé, effective depuis le 1er janvier 2018, les collections de sciences de l'éducation de la bibliothèque de psychologie ont rejoint la bibliothèque éducation et enseignement - Strasbourg cet été. Elles sont pour l'instant stockées dans les archives mais accessibles sur demande via le portail et une navette a été mise en place pour permettre aux étudiants de les faire acheminer jusqu'à la bibliothèque de psychologie, sur le campus historique. Ce dispositif provisoire permet aux collègues de la bibliothèque de l'Espé d'identifier les fonds les plus demandés afin qu'ils soient traités et puissent rejoindre les collections en libre accès.

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Espace libre

Portrait de Marie-Rose Ierardi, médiatrice documentaire à la bibliothèque des langues

Tous les ans, le mouvement interne au Service des bibliothèques permet à tous les agents d'exprimer un souhait de changement d'affectation, que ce soit pour une autre bibliothèque, un autre service ou une autre mission.

Retour sur le riche parcours de Marie-Rose Ierardi, dont la carrière est ponctuée par la mobilité et le renouveau.

 Quelles sont tes nouvelles fonctions ?

Depuis septembre 2018, je m’occupe, à la bibliothèque des langues, des acquisitions en italien. Je suis aussi en charge de l’indexation (catalogage ou dérivation) et du traitement technique des documents correspondants. J’effectue par ailleurs l’indexation et le traitement technique des documents en langue anglaise et américaine. Au titre de ces fonctions, je suis donc nouvellement correspondante Sudoc pour la bibliothèque des langues. En parallèle de cette activité principale, j’appuie mes collègues du PEB, localisées à l’Alinéa · U2-U3, 2 demi-journées par semaine, soit 20% de mon temps.

 Quels sont les postes que tu as occupés précédemment ?

Je travaille en bibliothèque universitaire depuis 1991 où j’ai eu la chance d’y construire une expérience riche et variée. J’ai exercé en tant que magasinier, puis Bibas depuis 2016, au sein des bibliothèques des langues méridionales, des sciences sociales, de la BNU, des arts puis des sciences. J’ai donc réalisé l’essentiel de ma carrière au service de l’université, avec une petite infidélité (!) de 5 années passées à la BNU de 1999 à 2003. En parallèle de ces missions en bibliothèque, j’ai travaillé pour le service du PEB de 2007 à aujourd’hui.

 Pourquoi as-tu souhaité changer de poste ?

Changer régulièrement de poste est une dynamique professionnelle qui me correspond. J’ai généralement, au bout de quelques années sur les mêmes fonctions, l’impression de tourner en rond. Chaque changement de poste m’apporte son lot de rencontres, de découvertes, de nouvelles méthodes de travail, de nouvelles collections. J’en ai besoin pour ne pas m’ennuyer et ne pas développer un rapport trop affectif à mes missions. Le changement m’a toujours permis de développer mes compétences, d’accroître ma motivation et mon envie.

 Quel bilan tires-tu de cette mobilité ?

Je suis très satisfaite de ce nouveau changement. J’apprends beaucoup. Les collègues de la bibliothèque des langues sont très sympas, à l’écoute, particulièrement disponibles pour m’aider à prendre mon poste en main et à me former. Je découvre de nouveaux fonds et cela me passionne. En bref, changer me redonne la pêche ! C’est une chance que nous avons au Service des bibliothèques de pouvoir bouger au sein du réseau, et je l’ai saisie.

Animation culturelle

Après les Journées européennes du patrimoine en septembre, le mois d’octobre 2018 a été riche en animations culturelles dans les BU !

Deux bibliothèques ont tout d’abord ouvert leurs portes :

  • l’une à une faune exubérante, exposition Prolongements de l’artiste Paule Brun, dessins à l’encre de chine et à l’aquarelle à admirer jusqu’au 10 décembre à la bibliothèque des arts.
    En savoir plus
  • l’autre à des trolls finlandais, les Moomins, venus avec leur maison, à découvrir jusqu’au 15 janvier en salle Hoepffner de la bibliothèque des langues.
    En savoir plus

À l’occasion de la Fête de la science 2018, trois BU (bibliothèque du Pege, bibliothèque L’Alinéa · U2-U3 et bibliothèque de médecine et odontologie) ont accueilli entre le 8 et le 12 octobre des ateliers sur les idées reçues sur les bibliothèques. Un quizz a également été proposé à quelque 150 étudiants, qui ont ainsi pu tester leur niveau de résistance aux fake news ou infox !

Le cycle de conférences des Matinales de la bibliothèque de recherche juridique a repris ce mercredi 17 octobre, devant un auditoire venu nombreux pour écouter Catherine Haguenau-Moizard, l’auteure d’une Introduction au droit comparé récemment parue, dialoguer autour de cet ouvrage avec Patrick Wachsmann.

Enfin les Pus à l’oreille nous ont réservé, le jeudi 18 octobre à la bibliothèque des langues, la primeur de l’annonce du thème du concours de littérature Louise-Weiss 2019, dévoilé par l’écrivaine allemande Claudia Rusch, marraine de la prochaine édition et invitée dans le cadre de la résidence Écrire l’Europe. C’est donc sur le thème « Bleu » que devront composer les étudiants inspirés, en français, en anglais ou en allemand, et dans le genre littéraire de leur choix !

 

Crédit images | ©Service des bibliothèques, Magali Risch


Ressources humaines

Réussite d'examens et concours

  • Réussite de Magalie Risser (bibliothèque d'histoire) à l'examen professionnel de technicien ITRF de classe supérieure
  • Réussite de Stéphanie Cheviron (département Documentation scientifique numérique) au concours ITRF d'ingénieur d'étude chargé de traitement des données scientifiques

Félicitations à elles !

Départ

  • Chloé Buchmann (contractuelle)
    Département des services aux publics, service Formation des usagers  Fin de contrat à la demande de l'agent

Nous lui souhaitons bonne continuation dans son nouvel emploi !


Les BU dans l'Unistra

Les BU participent aux Terrasses du numérique

Le vendredi 16 novembre 2018 se tiendront à l'université les Terrasses du numérique. Organisé par la Direction du numérique, le Pôle de stratégie et transformation numérique et l'Institut de développement et d'innovation pédagogiques, l'évènement vise à promouvoir et susciter des échanges sur les différents outils numériques mis à la disposition de la communauté universitaire.

La matinée sera consacrée au lien entre formation des usagers et numérique. Notre collègue Fabien Lorentz participera à la table ronde « La nécessité de se former au numérique » de 9h45 à 10h30 à l'Isis.

Tout le programme et les informations pratiques sur le site des services numériques.


À la BNU

L'action internationale de la BNU

La BNU a une activité internationale, on l’entend souvent dire, et rien n’est plus vrai. Mais sur quoi repose exactement son action ? Essayons de faire le point en quelques lignes :

sur la position de la BNU, en tant qu’établissement associé à l’Université de Strasbourg, au sein d’Eucor – Le campus européen ;
 sur les partenariats formalisés avec d’autres bibliothèques européennes : Württembergische Landesbibliothek de Stuttgart, Bibliothèque nationale de Lettonie (Riga), bibliothèque de l’Académie hongroise des sciences (Budapest) ;
• sur l’appartenance de la BNU à des associations professionnelles œuvrant au niveau international : IFLA, LIBER, EBLIDA, CERL, Bibliotheca baltica ;
• sur les liens liant la BNU au Conseil de l’Europe (bibliothèque historique du COE déposée chez nous) ;
 sur les liens de partenariat unissant la BNU à de nombreuses représentations consulaires et diplomatiques ayant leur siège à Strasbourg (consulats ou représentations permanentes d’Allemagne, d’Autriche, de Suisse, de Lettonie, d’Estonie, de Russie) ;
• sur les liens de partenariat unissant la BNU à des institutions culturelles étrangères (Goethe-Institut, Institut culturel italien). 

En interne, l’action internationale de la BNU est désormais pilotée par un comité ad hoc, à l’instar de l’action scientifique qui dispose elle aussi de son propre comité. Mis en place au début 2018 sous la responsabilité de Christophe Didier et composé de 7 membres issus de la plupart des directions ou services, il se réunit régulièrement et rend compte de son action à l’équipe de direction de la bibliothèque.

Au niveau du site, un groupe de travail réunissant les responsables relations internationales de tous les établissements associés à l’Université de Strasbourg se réunit lui aussi régulièrement depuis 2017. Il a pour but de mettre sur pied des actions de site communes et coordonnées, et impliquant tous les partenaires.

À titre d’exemple, quelques moments importants du calendrier des relations internationales du dernier trimestre ont été détaillés dans le numéro 7 de BNU 360° paru fin septembre.

Un prochain numéro de BNU 360° sera l’occasion d’exposer les projets concernant les relations internationales sur le moyen et le long terme, et en particulier les perspectives qui s'annoncent au niveau du site.


L'actualité du Schéma directeur de la documentation en Alsace

Point d'étape sur les projets en cours

  • Archives ouvertes de la connaissance
    La plateforme de libre accès du site alsacien univOAK est en production, des développements de fonctionnalités sont en cours jusqu'en 2019. L'interconnexion avec Hal, tant attendue, est désormais effective.
  • Réinformatisation
    Des formations à Sebina ont eu lieu courant du mois d'octobre pour les équipes de l'Université de Haute-Alsace et de la BNU.
  • Bibliothèque numérique patrimoniale
    Le portail Numistral est en cours d'élaboration. La mise en ligne est prévue pour le mois de janvier.
  • Portail de site et portail Europe
    Le cahier des charges est en cours de rédaction pour une publication avant la fin de l'année.

Et après le SDD ?

Le comité technique s'est réuni à 2 reprises depuis la rentrée pour réfléchir à la coopération documentaire de site dans le cadre du nouveau contrat d'établissement 2018-2022, en s'appuyant notamment sur les riches contributions du séminaire "bilan-perspectives" du 22 juin dernier. Celui-ci avait permis de souligner l'intérêt de poursuivre des actions communes, soit par la consolidation des acquis soit par la mise en place de nouveaux services dans un contexte de SIGB unique. Quels axes de coopération retenir ? Quels moyens déployer ? Quelle organisation et quelle gouvernance mettre en place ? Autant de questions qui se posent pour les années à venir. Des propositions seront soumises au Copil SDD qui se tiendra le 27 novembre prochain.

En 2019, une fois les projets en cours achevés et la totalité des crédits ministériels dépensés, le "SDD" prendra une nouvelle forme et entrera dans une nouvelle dynamique, et sera sans doute aussi rebaptisé !


Et ailleurs

Retour sur le 48e congrès de l’ADBU « La bibliothèque universitaire, catalyseur des réussites »

Le congrès de l’ADBU s’est tenu cette année à Brest, du 25 au 27 septembre. Le programme s’est articulé autour de conférences et d’ateliers abordant une thématique forte : la réussite étudiante. Plusieurs collègues du Service des bibliothèques y ont participé ; Damien Laplanche, responsable du service Formation des usagers, nous ouvre son carnet de notes.

S’imprégner du contexte national et international

Le congrès de l’ADBU est l’un des temps forts de l’agenda de l’enseignement supérieur et de la recherche. Y assister permet de prendre connaissance des débats stratégiques et des préoccupations partagées par les établissements français, mais aussi à l’international. Damien Laplanche y voit une opportunité de mieux saisir les enjeux politiques qui façonnent notre environnement de travail, et de resituer ses propres missions dans un contexte global.

Un enrichissement théorique grâce à l’intervention d’experts

La journée d’étude a été ponctuée par plusieurs intervenants, dont Sophie Kennel, directrice de l’Idip de l’Université de Strasbourg. A été pointée la nécessité de développer les compétences transversales des étudiants et d'adapter et développer les formations aux compétences informationnelles.

Damien Laplanche note que la formation est devenue une préoccupation majeure dans la plupart des bibliothèques universitaires. Le constat est partagé par tous : les services de documentation ont un rôle fondamental à jouer dans la réussite étudiante. Ils commencent d’ailleurs à être identifiés, à part entière, comme des acteurs de la pédagogie.

Veille et découverte d’actions mises en œuvre dans d’autres établissements

Quelques expériences à l'international ont été présentées, comme à l’Université Concordia au Québec, au Japon ou en Australie. Les bibliothèques y sont par exemple envisagées comme des « lieux d’apprentissages informels par le numérique » et mettent à disposition des stations d’impression 3D, prêtent une gamme d’équipements numériques toujours plus large, et proposent des formations à une vaste palette de logiciels. Pour Damien Laplanche, il est très intéressant de voir que les idées qui ont pu émerger à l’international viennent souvent conforter la perception de l’évolution du métier de bibliothécaire que nous avons en France.

Quelques démarches et idées qui pourraient être appliquées à la formation des usagers

  • Durant les formations, inciter les étudiants à utiliser leurs appareils numériques (smartphone, ordinateur portable…) plutôt que de les interdire ;
  • Grâce à la formation continue, développer les compétences pédagogiques des personnels en bibliothèque ;
  • Concevoir des espaces en BU spécifiquement adaptés aux besoins des étudiants mais aussi des enseignants pour les inciter à les fréquenter ;
  • La « formation par les pairs » : former des moniteurs étudiants et leur déléguer les formations à la recherche documentaire.

De ces deux jours et demi de conférences et d’échanges, Damien Laplanche revient motivé et inspiré, avec le sentiment que les choses vont dans le bon sens. Les enjeux dont il a été question sont déjà en partie intégrés à des actions en cours, comme le processus de labellisation des bibliothécaires-formateurs ou le positionnement de la formation des usagers, placée de manière centrale dans notre projet de service.

 

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