Vie du réseau

Charte Marianne : retour de l'équipe de Pôle Api un an après la labellisation

Marie-Hélène Grillo, Nadia Madihi et Marie-Louise Willmann nous répondent pour Bibus.
Depuis quand êtes-vous engagées dans la démarche de labellisation Marianne et quand avez-vous été labellisées ?

La bibliothèque du Pôle Api est engagée dans la démarche de labellisation Marianne depuis mars 2017, et a obtenu la certification Marianne en mars 2018, ainsi que les 4 bibliothèques nouvellement intégrées dans le périmètre du Service des bibliothèques.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer ?

Plusieurs raisons nous ont convaincues :

  • La labellisation, depuis 2016, des services de scolarité et de l'accueil des écoles d'ingénieurs situées au Pôle Api, ajoutée à l'engagement de 3 bibliothèques du Service des bibliothèques dans la démarche Marianne ;
  • L'adhésion de l'équipe de la bibliothèque autour de ce projet ;
  • Le souhait de faire reconnaître par une certification Afnor la qualité du service de l'accueil en vigueur à la bibliothèque et la volonté de continuer à faire évoluer nos pratiques en conformité avec les engagements du label ;
  • Le travail de collaboration et les conseils de la référente Marianne et du groupe des (7) bibliothèques engagées dans la démarche.

Quel bilan tirez-vous de cette expérience et quels sont les impacts concrets sur votre travail quotidien ?

Le bilan est positif pour l'équipe qui considère l'obtention du label Marianne comme une reconnaissance de la qualité du travail effectué depuis des années au quotidien auprès du public.

Nous n'avons pas eu besoin d'opérer de grands changements dans nos pratiques déjà conformes au label Marianne, même si nous avons eu à intégrer de nouveaux usages liés aux exigences des engagements Marianne en matière d'information et de communication (création d'une messagerie téléphonique, mise en place d'une boîte à suggestions, port de badge pour le personnel, mise en conformité des signatures mails, mise à jour d'un classeur de procédures...).

Depuis notre engagement dans la démarche, nous nous questionnons régulièrement sur nos pratiques : au quotidien, au cours de réunions d'équipe sur le sujet, autour de l'enquête de satisfaction et à l'occasion de la restitution auprès des lecteurs.

Enfin, nous connaissons mieux les publics en étant plus à leur écoute désormais, et nous souhaitons pouvoir répondre au mieux à leurs attentes.

Très concrètement, la labellisation Marianne nous a amenés à effectuer certains changements importants :

• Une signalétique extérieure de la bibliothèque plus visible et moins confidentielle ;

• Une prise en compte réelle des besoins des PMR (informations et place prioritaire dans la bibliothèque) ;

• Des horaires d'ouverture modifiés : nous ouvrons à 8h30 le matin à la place de 9h depuis le mois d'octobre 2018.

 

L'ouverture dominicale de la bibliothèque L'Alinéa · U2-U3 dès le 31 mars

L'ouverture expérimentale de la bibliothèque L'Alinéa · U2-U3 le dimanche se prépare. Un appel aux volontaires a été lancé : 5 collègues de catégorie B et C (dont 2 effectuent déjà des permanences le samedi) ouvriront la bibliothèque de 10h à 19h les dimanches 31 mars, 7 avril, 28 avril, 5 mai et 12 mai. 10 vacataires étudiants (3 par dimanche) seront également mobilisés. Pour compléter les vacataires volontaires de L'Alinéa · U2-U3, un appel a en effet été lancé au sein de l'équipe de vacataires du Pege et de médecine. Les collègues et vacataires n'ayant pas l'habitude de travailler à L'Alinéa · U2-U3 seront formés au préalable. Par ailleurs, une astreinte téléphonique d'encadrement a été mise en place pour les soirées et les week-ends.

Une campagne de communication, commune avec la BNU et à destination des étudiants, sera prochainement déployée pour les informer des dates d’ouverture (affiches, signets, tracts, mail à tous les étudiants, informations sur le web et les réseaux sociaux, communiqué de presse, article dans L'Actu).

 

Journées des formateurs de l'ADBU | Retour de Damien Laplanche

Les journées nationales du réseau de formateurs en bibliothèque de l'enseignement supérieur, organisées par l'ADBU, sont avant tout l’opportunité de rencontrer les collègues des autres services pour échanger sur les pratiques, les organisations, les projets. C’est un moment très riche, attendu de tous.

Ce qui a particulièrement marqué cette édition, à mon sens, c'est la mise en avant de l’innovation pédagogique déployée par les universités francophones, de Cayenne à Genève en passant par Sherbrooke au Canada.

Ainsi, nous avons pu par exemple expérimenter les jeux sérieux de l’Université de Cayenne autour de l’open access.

Ces jeux sous licence Creative Commons BY NC SA sont téléchargeables et peuvent-être réutilisés :  

Nous avons également pu encore réfléchir à l’intégration des excellentes vidéos de l’université de Genève dans nos scénarios pédagogiques.

Découvrir les vidéos de l'université de Genève

Ceci m’a permis d’expérimenter dès mon retour l’intégration de ces vidéos dans des supports à destination des étudiants du Master Mondes germaniques à distance.

Enfin, Christelle Lison, professeure au département de pédagogie de l’Université de Sherbrooke au Canada a introduit et conclu ces journées en partageant son expérience et son savoir sur les enjeux et pratiques de la pédagogie à l’université. Il en ressort qu’au Canada comme en France, les étudiants ont des connaissances mais ne savent pas les mettre en application. Il faut donc les amener à développer des compétences cognitives de haut niveau telles que les compétences informationnelles.

Selon elle, l’environnement est en mouvement permanent et les universités avancent lentement. Il est donc nécessaire de développer des pédagogies actives, des formations en anglais à distance, de s’adapter aux pratiques des étudiants, mais aussi de prendre en compte l’importance du « just in time » : être là au bon moment.

 En savoir plus sur la journée des formateurs 2019

Crédit images | ©Damien Laplanche, Service des bibliothèques · Université de Strasbourg

 

Istex et Panist  : deux infrastructures nationales au service de l’information scientifique et technique

Le passage au « tout électronique » pour de nombreuses revues scientifiques a profondément transformé le rôle des bibliothèques dans la conservation des collections. L’accès à une revue électronique se fait par abonnement à une plateforme, souvent celle de l’éditeur, et non par acquisition d’un fascicule physique. La gestion des collections électroniques est une gestion de flux, et un flux peut par nature être interrompu. La question de la pérennité de l’accès se pose de manière cruciale car la bibliothèque n’a plus de collections au sens patrimonial, et elle dépend de l’éditeur pour offrir l’accès aux archives à ses usagers.

Afin de résoudre ce problème, le consortium Couperin.org a œuvré à la mise en place de deux infrastructures nationales : Istex et Panist. Elles offrent toutes les deux un accès pérenne à des ressources électroniques mais sont complémentaires.

Istex héberge les collections rétrospectives de littérature scientifique acquises sous la forme de licences nationales dans le cadre du programme Investissements d’avenir. 21 millions de documents, dans toutes les disciplines, ont ainsi été achetés, pour des siècles, et sont désormais mis à disposition de la communauté scientifique. L’accès se fait soit via la plateforme Istex, soit, de manière transitoire, sur les plateformes des éditeurs concernés [1]. Des droits d’exploitation supplémentaires, tels que la possibilité d’extraire les données pour les traiter dans un corpus ont été négociés.

La vocation de Panist est de garantir aux établissements l’accès à leurs archives lorsque leur contrat d’abonnement prend fin. Quand les négociateurs Couperin obtiennent l’ajout d’une clause « Panist » au contrat avec un éditeur, les contenus ainsi acquis sont mis à disposition, via Panist, des ayant-droits en fonction des abonnements qu’ils avaient souscrits. Contrairement à Istex, un établissement qui n’a pas été abonné à une revue ne peut donc pas accéder aux archives de ladite revue sur Panist.

Au niveau local, ces infrastructures ont des implications sur nos choix de politique documentaire. Ainsi, fin 2018, l'université a décidé de ne pas renouveler son abonnement au bouquet de revues de l’éditeur Springer. Cependant, nos usagers ont toujours accès aux archives : les archives des revues de 1832 à 2014 ont été acquises en licence nationale et sont disponibles sur Istex ; tandis que la propriété des contenus correspondant à nos abonnements historiques imprimés a été négociée dans l’accord Couperin pour 2015-2018. Ces contenus seront prochainement versés sur Panist, et seront donc accessibles aux lecteurs indépendamment de la plateforme SpringerLink.

[1] Les dispositifs techniques permettant d’intégrer les contenus d’Istex et de Panist au catalogue de la bibliothèque feront l’objet d’un prochain article dans Bibus.

Crédit image | ©Unsplash

 

Visites de la bibliothèque du Pege pour les personnels de l'EM

La BU du Pege a accueilli en novembre et février 38 collègues administratifs et enseignants de l'EM pour 6 visites (dont 2 en anglais). Ces visites ont été programmées en coopération avec la "Chargée de communication interne - Happiness Officer" de l'EM qui a notamment pour mission de participer au bien-être des personnels en développant les liens entre les agents et la connaissance de l’environnement de travail, le tout dans une atmosphère positive.

Les points les plus appréciés

Visite des espaces internes (magasins), infos pratiques sur la réservation des salles (travail en groupe, formation et réunion), accueil sympathique et cadeaux (goodies des BU et guide du lecteur).

Pour l'occasion nous avons également conçu, avec la cellule communication du Service des bibliothèques, 2 feuillets sur le modèle du guide du lecteur : contacts à la BU et principales ressources en ligne pour nos domaines.

Cette action a mobilisé toute l’équipe et nous a permis de renforcer les liens avec la composante, de donner envie aux collègues de revenir, de faire connaitre davantage nos services et ressources, de bénéficier de propositions d’améliorations, de récolter des suggestions d’achat mais aussi de convaincre de l’intérêt de programmer des visites et formations pour les étudiants.

Une expérience à renouveler avec plaisir !

Crédit image | ©Service des bibliothèques · Université de Strasbourg

 

En mémoire de Tomi Ungerer

Un portfolio de 7 sérigraphies originales de Tomi Ungerer, édité en 100 exemplaires, est conservé à la bibliothèque des arts. Il s'agit d'un don de la part de Mme Willer, responsable du musée Tomi Ungerer, effectué en décembre 2016.

Par ailleurs, une liste thématique a été réalisée par l'équipe de la bibliothèque des arts et valorisée sur la page d'accueil du portail documentaire : → consulter la sélection de livres de Tomi Ungerer et de ressources au sujet de son œuvre

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 En savoir plus sur les œuvres (légendes et analyses réalisées par l'équipe de la bibliothèque des arts à l'occasion de la Nuit des musées 2017)

Crédit images | ©Cellule communication, Service des bibliothèques · Université de Strasbourg

 



Grands projets

Projet de réorganisation : les interrogations des collègues, les réponses de la direction

Les groupes de travail avancent bien et les offres de services sont désormais terminées. Elles seront présentées au Copil du 14 mars puis lors des réunions plénières des 21, 22 et 28 mars. Ces réunions seront également l'occasion de présenter le déroulement prévu de la mobilité liée à la réorganisation qui se tiendra à l'automne ainsi que les grands principes qui ont été retenus par le Copil.

Sur la base des offres de service, les groupes travaillent désormais au dimensionnement des différentes activités qu'ils ont imaginées et proposeront prochainement des schémas organisationnels concernant leur thématique. Pour les y aider, tous les binômes de porteurs de groupe auront un point individuel avec la consultante et Susie Dumoulin le mardi 19 mars, avant la réunion des porteurs de groupe du 2 avril.

Sans attendre ces nouvelles informations, nous vous rappelons qu'une FAQ est disponible dans l'intranet.

 

Projet de regroupement des bibliothèques de droit

Le projet de regroupement des bibliothèques juridiques est né en 2011 du besoin de l’université de transformer les locaux de l’actuelle bibliothèque de la Faculté de droit en salles de cours. Le départ des collections de sciences et de sciences humaines et sociales de L’Alinéa · U2-U3 vers le Studium en 2020 permettra de libérer les espaces nécessaires à la concrétisation de ce projet.

L'équipe de direction du Service des bibliothèques a validé le périmètre de regroupement qui concernera les collections de la bibliothèque de la Faculté de droit et les collections juridiques actuelles de la bibliothèque L’Alinéa · U2-U3. L’hypothèse d’y inclure les collections de la bibliothèque de recherche juridique a été envisagée, puis finalement écartée pour plusieurs raisons : diminution du nombre de places assises, du volume des collections en libre-accès et difficulté d’inclure un espace réservé aux chercheurs.

Les collections juridiques regroupées à L’Alinéa · U2-U3 desserviront donc les étudiants de niveau licence à master 1 comme c’est déjà le cas. Le fonds professionnel de bibliothéconomie restera à la disposition de tous.

Quels sont les bénéfices attendus de ce regroupement ?

  • Rendre l’offre documentaire juridique plus lisible, notamment pour les primo-entrants ;
  • Offrir davantage de places assises ;
  • Proposer des espaces différenciés adaptés à plusieurs usages des lieux et de la documentation.

L'éloignement (relatif) entre le lieu d’enseignement et la future bibliothèque juridique devrait être compensé par la richesse de l’offre de services et de collections. Une réunion de présentation du projet aux équipes a eu lieu le mardi 5 mars. Elle a été animée par Susie Dumoulin, directrice adjointe, Sylvie Lacaule, cheffe de projet et Delphine Munier, chargée de mission. Y ont été présentés le calendrier des opérations et l’appel à volontaires pour participer aux différents groupes de travail sur les collections et les services de cette future bibliothèque.

 

Studium : 1% artistique

La sélection relative à l'œuvre financée par l'Université de Strasbourg dans le cadre du 1% artistique du projet Studium a abouti. C'est l'artiste minimaliste allemand Martin Bruno Schmid qui a été retenu. Son projet consiste a représenter la mémoire virtuelle des livres non-écrits. Pour cela, il a imaginé suspendre une quarantaine de signets en or aux plafonds du bâtiment. Rendez-vous est donné à la livraison du bâtiment pour voir le résultat de son travail !

 

Studium : le chantier en images

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Crédit images | ©Philippe Kah, Direction du patrimoine immobilier · Université de Strasbourg

 


Animation culturelle

Suite du cycle des Pus à l'oreille : rencontres des 28 février et 28 mars

Le jeudi 28 février, c’est à la bibliothèque des sciences sociales que nous avons eu le plaisir d’accueillir une discussion autour de la Revue des sciences sociales. Fondée à Strasbourg en 1972, cette revue pluridisciplinaire éditée par les Presses universitaires de Strasbourg est récemment passée sur OpenEdition. La présence parmi les intervenants de Freddy Raphaël, fondateur de la revue, et de Nicoletta Diasio, actuelle directrice de la revue, ainsi que de membres du comité de rédaction, ont permis des échanges riches avec le public.

 

 

Et pour le prochain rendez-vous de ce cycle, nous vous proposons un sujet d’enquête philosophique… En Allemagne, en 1619, Descartes a-t-il rencontré Kepler, le mathématicien Faulhaber, ou un quelconque représentant de la société Rose-Croix ? A-t-il visité Kassel, Butzbach, Linz ou Prague ? Voici quelques-unes des questions auxquelles Edouard Mehl et notre collègue Nicolas Roudet apporteront des réponses, durant leurs échanges autour de la 2e édition de l’ouvrage Descartes en Allemagne. Jeudi 28 mars, de 12h30 à 14h00, bibliothèque du Portique. 

Crédit images | ©Patricia Claudon, Presses universitaires de Strasbourg

 

 

Retour sur la rencontre avec Velibor Čolić à la bibliothèque IUT-pharmacie

Le lundi 4 février dernier, l’auteur bosniaque Velibor Čolić a été reçu à la bibliothèque IUT-pharmacie. Sa venue avait été préparée par les étudiants du Département Information-Communication de l’IUT Robert Schuman, en lien avec l’équipe de la bibliothèque, et portait autour de son ouvrage Manuel d’exil. Comment réussir son exil en 35 leçons (Gallimard, 2016).

Autour de ce récit autobiographique d’un réfugié, journaliste dans son pays, arrivé en France en 1992 sans papier ni ressources, vivotant en foyer ou cache clandestine, sans jamais abandonner l’espoir d’être publié, les échanges furent animés, drôles parfois, émouvants toujours. Une lecture nécessaire.

Crédit image | ©Marion Bernard-Schweitzer, Service des bibliothèques · Université de Strasbourg

 

Hippolyte² à la bibliothèque du Portique

Retour en images sur l'expérience théâtrale proposée mardi 05/03 en soirée à la bibliothèque du Portique. La compagnie Le Talon Rouge, la metteuse en scène Catherine Javaloyès et le Taps (Théâtre actuel et public de Strasbourg) nous ont offert une relecture contemporaine du mythe d'Hippolyte à partir du texte de Magali Mougel.

Des comédiennes époustouflantes, un lieu privilégié : une expérience mémorable !

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Cet événement a été proposé par la Carte culture et le Service universitaire de l'action culturelle (Suac) en partenariat avec le Taps et le Service des bibliothèques.

Crédit images | ©Cellule communication, Service des bibliothèques · Université de Strasbourg

 


Espace libre

Portrait de Léo Saby, collègue de la bibliothèque de psychologie

Bonjour Léo et merci de te prêter au jeu du portrait pour Bibus !
Quel est ton parcours et quelles sont tes fonctions au sein du Service des bibliothèques ?

Après des études supérieures en musicologie, j’ai obtenu le DUT info-com option Métiers du livre. J’ai ensuite été recruté en 2006 comme contractuel dans les bibliothèques de sciences de l’antiquité qui préparaient alors le transfert des collections et l’ouverture de la bibliothèque de la Misha, puis à mi-temps entre la Misha et U2-U3.

Je travaille à la bibliothèque de psychologie depuis 2009, suite à un recrutement direct*. J’y occupe actuellement trois fonctions principales  :

Je suis responsable des collections imprimées de la bibliothèque. Je supervise dans ce cadre, le circuit du livre depuis la réception des commandes jusqu’à la mise en rayon des acquisitions. Toujours au titre de cette responsabilité, je coordonne les différentes opérations documentaires, qui ont pris, ces dernières années et dans la perspective de l’intégration de la bibliothèque au Studium, une nouvelle ampleur. Je suis également référent catalogage pour la bibliothèque. Enfin,  je produis également des indicateurs pour la bibliothèque, en particulier pour le traitement des collections et leur transfert vers le Studium.

Peux-tu nous en dire plus sur ton implication dans le projet Studium ?

Comme je suis référent collections, je participe aux réunions liées au projet Studium : celles sur les collections et celles sur les opérations de déménagement. En plus, je collabore au groupe de travail sur l’organisation de la future équipe de la bibliothèque (GT réorganisation/Studium). Ensuite, et c’est ce qui représente la part la plus importante de mon activité, je coordonne les opérations documentaires qui visent à préparer les fonds de la bibliothèque qui rejoindront le Studium.

Ce travail a débuté il y a plusieurs années déjà après la réorganisation des magasins, qui sont peu adaptés à la conservation de fonds (installation d’étagères, reclassement et redéploiement des collections). Notre équipe a d’abord procédé au tri et au désherbage des magasins puis au travail de transfert des collections de sciences de l’éducation. (Libre-accès et magasins : sélection, désherbage, préparation du déménagement vers la bibliothèque éducation et enseignement à la Meinau).

Puis nous avons procédé à la sélection des fonds de psychologie actuellement en accès direct qui rejoindront le libre accès du Studium, ceux qui seront stockés en magasins, ceux qui seront envoyés dans les autres bibliothèques du réseau et enfin ceux qui seront désherbés.

Ces opérations de tri sont désormais achevées. J’ai aussi participé à l’élaboration d’une nouvelle classification à partir de la Dewey, adaptée aux fonds pluridisciplinaires du futur Studium et réalisé un plan de conversion des anciennes cotes. Et depuis le mois de novembre, nous avons débuté le chantier de recotation et le rééquipement des collections du libre accès, simultanément à la rétroconversion des ouvrages qui ne sont pas encore signalés dans le SUDOC.

Quel bilan tires-tu de cette expérience ?

Malgré l’ampleur de la tâche et les conditions matérielles parfois difficiles dans lesquelles nous devons la mener - nous sommes contraints de procéder à de lourds et nombreux mouvements de collections - je trouve très motivant de suivre un projet de cette envergure du début jusqu’à la fin, tout en ayant des responsabilités au sein d’une équipe soudée. Je tire de la satisfaction à articuler les différentes étapes du projet, à coopérer avec les collègues des autres bibliothèques, et à trouver des solutions en fonction des scénarios envisagés. Bien sûr il y a la pression liée au calendrier d’entrée dans les lieux mais c’est un défi à relever, facilité par la forte implication de toute l’équipe.

Quelles sont tes perspectives pour l’avenir ?

Du point de vue de ma carrière, je souhaite évoluer vers un poste de catégorie B, par le biais des concours ou des promotions. J’envisage de demander une formation au concours de Bibas cl. sup. pour l’an prochain. Du point de vue de mes fonctions, intégrer l’équipe Studium, dans un bâtiment neuf à l’offre de services étoffée, pourrait constituer pour moi une perspective intéressante. J’attends donc de prendre connaissance des profils de poste qui seront proposés.

*actuellement adjoint technique principal 2e classe (personnel de catégorie C de la filière ITRF).

Crédit image | ©Cellule communication, Service des bibliothèques · Université de Strasbourg

 


Ressources humaines

Concours / promotions

  • Examen professionnel bibliothécaire hors classe : Sabrina Rigal
  • Promotions par listes d'aptitude filière bibliothèque : en cours
  • Promotions par tableaux d'avancement filière ITRF de catégorie C : en cours

Félicitations à Sabrina Rigal !

Mobilité

  • Mobilité nationale des personnels des bibliothèques : en cours
  • Mobilité interne des personnels Biatss de l'université : en cours

Campagne des entretiens professionnels

  • À venir en avril

 


Les BU dans l'Unistra

Retour sur la Journée portes ouvertes

15 bibliothèques ont ouvert de manière habituelle ou exceptionnelle le samedi 9 mars à l'occasion de la Journée portes ouvertes de l'université. Les statistiques sont en cours de consolidation mais la fréquentation semble avoir été au rendez-vous. Sur le stand tenu par le service dans le hall du Patio, 185 visiteurs ont été renseignés et orientés vers les bibliothèques ouvertes. Un grand merci à tous les collègues impliqués !

Crédit images | Cellule communication, Service des bibliothèques · Université de Strasbourg

 

Projet Ernest et place des bibliothèques dans la future plateforme

Un nouvel Environnement numérique et social de travail est en cours de déploiement à l'université. La mise en production est prévue pour la rentrée 2019. L'outil a été développé par la société Jalios et offre de très nombreuses fonctionnalités, très attendues de toute la communauté universitaire : contenus web, espaces collaboratifs, annuaire dynamique, messagerie instantanée, agenda... Les ressources et services des bibliothèques seront bien entendu valorisés dans l'arborescence des contenus mis à la disposition des étudiants et des personnels. Un travail est pour cela en cours entre la cellule communication et le service central de la communication. Par ailleurs, l'outil va offrir à moyen terme de nouvelles perspectives au service, tant en matière de communication à destination de nos usagers qu'en matière de communication interne au sein de notre réseau.

Cap 2030 et implication des BU

Cap 2030 est une large consultation interactive qui  a débuté le 4 mars et se terminera le 15 avril. Par le biais d’une plateforme numérique et d'ateliers, l'ensemble de la communauté universitaire (étudiants, chercheurs, enseignants et personnels administratifs) est invité à proposer des idées qui serviront à l’élaboration du projet stratégique de l'université pour les 10 années à venir.

Les principaux thèmes sont les suivants :

  • Qualité de vie au travail et dans les études ;
  • Formation et réussite étudiante ;
  • Recherche ;
  • Ouverture Internationale ;
  • Valorisation, innovation et entrepreneuriat ;
  • Responsabilité sociétale ;
  • Développement durable ;
  • Organisation, fonctionnement et financement.

Le projet est porté par la vice-présidente Stratégies et développements, Christelle Roy, et le directeur général des services adjoint aux missions transverses, Geoffroy Steegmann. Notre collègue Damien Laplanche, au titre d'élu à la Commission pour la formation et la vie universitaire, fait partie du comité de suivi.

Ce projet est l'occasion pour chacun d'entre nous de faire entendre ses idées, qu'elles relèvent ou non des bibliothèques. Profitez-en !

 


À la BNU

L’exposition Élire l’Europe se tient à la BNU jusqu’au 31 mars 2019. Cette exposition, réalisée en partenariat avec le Parlement européen, célèbre le 40e anniversaire de ces premières élections européennes en 1979.

Véritable voyage historique à quelques semaines d’un nouveau vote, l’exposition propose de survoler chacun des pays membres de l’Europe communautaire de 1979 et, à travers affiches, caricatures et extraits vidéos, de cerner les enjeux de l’élection et de rappeler les débats qu’elle a suscités.

Les questions soulevées il y a 40 ans sont toujours d’actualité : participation et abstention, place des femmes, euroscepticisme, positionnement du Royaume Uni dans les institutions, enjeux démocratiques.

Claire Uhlrich, commissaire de l’exposition, a assuré les 27 février et 14 mars derniers des visites guidées de l'exposition pour les collègues du service qui se sont inscrits. Un grand merci à elle !

Les événements restant à venir en lien avec l’exposition sont :

  • Mercredi 20 mars à 18h30 : Projection – La Bataille pour l’Europe (documentaire)
  • Mardi 26 mars à 18h30 : Conférence – L’Europe et l’Union européenne : le même et l’autre
  • Mercredi 27 mars à 18h30 : Projection – Populisme : l’Europe en danger (documentaire).

Toutes ces manifestations se dérouleront dans l’Auditorium de la BNU. Retrouvez ici le programme complet.

 


L'actualité de la coopération documentaire de site

Organisation de la nouvelle coopération de site

Comme annoncé dans le Bibus de décembre dernier, la coopération documentaire de site a remplacé le Schéma directeur de la documentation en Alsace. Le premier comité d’orientation de la documentation qui remplace le comité technique s’est réuni le vendredi 1er mars avec les nouveaux établissements partenaires : l’Engees, la Hear et l’Ensas. Ces derniers se positionneront sur les différents projets afin de constituer définitivement les groupes.

Les établissements pilotes et copilotes des différents groupes sont désormais connus. Les réunions de travail de chaque groupe projet reprendront donc très prochainement afin de répondre aux objectifs fixés par leur feuille de route.

 


Et ailleurs

Plan S : les financeurs de la recherche s'engagent en faveur de l'open access

Le 4 septembre 2018, une dizaine d’agences nationales de financement de la recherche, dont l’Agence Nationale de la Recherche pour la France, se sont alliées pour publier leur Plan S. L’objectif : qu’en 2020, tous les articles scientifiques issus des projets qu’elles financent soient publiés dans des revues ou sur des plateformes entièrement en open access, sans embargo.

Une consultation publique est en cours sur les modalités d’implémentation de Plan S : les associations telles que l’ADBU et la Ligue européenne des universités de recherche (Leru) ont répondu, de même que les éditeurs. Le débat fait rage et est à suivre !

En savoir plus sur les dix principes du Plan S

 


Boîte à outils

Kits de communication

Pour rappel, vos correspondants communication ont été formés à l'utilisation du logiciel Publisher et au déploiement des kits de communication disponibles dans l'intranet. Ce sont vos référents en matière de communication, qu'il s'agisse d'informer vos usagers sur une ressource ou un service ou de valoriser l'actualité de la bibliothèque au sein du réseau. Pensez à vous adresser à eux ! La cellule communication reste bien entendu à votre disposition pour toute demande qui a une portée réseau ou qui ne peut pas être prise en charge en local.

 


À lire

« Se former à s’informer » : focus sur la formation des usagers dans le magazine Savoir(s)

Retrouvez, dans la rubrique Formation du dernier magazine Savoir(s), un article consacré à la formation aux compétences informationnelles. Une belle mise en lumière de l'engagement des bibliothécaires-formateurs et du Service des bibliothèques pour « convaincre les étudiants qu'apprendre à chercher est indispensable ».

Consulter l'article (page 16)

Contributions de Marion Bernard-Schweitzer au dernier numéro des Saisons d'Alsace

C'est en qualité d'historienne et de chercheuse en histoire que notre collègue Marion Bernard-Schweitzer a rédigé deux articles pour le numéro 79 des Saisons d'Alsace consacré à la Renaissance comme révolution culturelle. Le premier article portait sur l'enseignement en Alsace (Gymnase et fondation de l'université), le second sur la médecine. La revue est disponible à la bibliothèque d'histoire et dans d'autres bibliothèques du réseau.

 

 

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