Édito

Nous venons de vivre une année universitaire encore très particulière, marquée par deux nouveaux confinements et une sortie très progressive – parfois ressentie comme interminable - d’une situation d’urgence sanitaire. 

En jetant un regard en arrière, on peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. 

À moitié vide : étudiants absents des campus, chiffres d’activité en baisse, conditions sanitaires strictes, télétravail et visioconférences répétées, peu de rencontres et encore moins de convivialité, et un chantier Studium retardé avec un fort impact sur le calendrier de la réorganisation… vision plutôt triste. 

À moitié plein : nos bibliothèques restées toujours ouvertes, des services opérationnels, des projets aboutis (la restructuration sur le campus de Cronenbourg, la phase 3 de la mobilité liée à la réorganisation, le baromètre de la science ouverte, par ex.), des réussites (l’ouverture de la nouvelle bibliothèque éducation et enseignement à Colmar, la confirmation de la labellisation Marianne, pour n’en citer que deux), des satisfactions (un bilan positif de la politique de site, des partenariats renforcés, une intégration de bibliothèque associée, …), et bien sûr le Studium magnifiquement entouré de ses brise-soleil, dont les collections en libre accès sont désormais prêtes, l’équipe BU constituée, des mobiliers en cours d’acquisition, et la projection dans le fonctionnement futur accrue et motivante.

C’est cette vision dynamique et positive que je préfère retenir, image d’un service en mouvement, prêt à accueillir le changement, à évoluer, à améliorer le service rendu au public. Je vous félicite et vous remercie sincèrement d’y avoir toutes et tous contribué.

Je vous souhaite à présent un très bel été, d’excellents congés reposants et presque « normaux » !

Nous nous retrouvons à la rentrée avec l’espoir que l’année 2021-2022 ne soit « particulière » que pour l’ouverture du Studium au public, la reprise des animations culturelles et d’autres projets spécifiques que nous aurons validés !

Martine Gemmerlé
Directrice du Service des bibliothèques de l'Université de Strasbourg

Crédit image | ©Aaron Burden via unsplash.com


Vie du service

Bibliothèque de psychologie : le déménagement des périodiques en images

Rendez-vous avec un bibliothécaire à la bibliothèque du Pege


Nos objectifs :

  • Proposer et rendre visibles des créneaux d’une heure de renseignement individuel avec un bibliothécaire

  • Apporter un service d’accompagnement le plus utile possible

  • Plus personnalisé que les formations, car en lien avec le sujet choisi par l’usager (limité à l’économie/gestion/management)

  • Disponible au moment que l’usager choisit

  • Plus approfondi que le renseignement qui se fait à l’accueil (notamment par les vacataires)

  • Développer et maintenir une relation avec les étudiants que ce soit sur place avant la pandémie ou par visio notamment pour les étudiants qui n’étaient pas à Strasbourg

  • Cœur de cible : les étudiants qui rédigent un mémoire de Master, mais ouvert à tous


Les principe de fonctionnement :

  • Service facilement identifiable et utilisable : inscription et visibilité sur l’application affluences en particulier depuis que la réservation de place est obligatoire

  • Service qu’on a essayé de promouvoir en formation, via un mail aux étudiants et enseignants des 2 composantes concernées, un affichage et une info sur facebook

  • Service assuré sur place (depuis octobre 2019), [test peu concluant par chat facebook et utilisation du mail durant le confinement (avril-juin 2020)], puis par visio depuis janvier 2020

  • Planning fixe de 6 créneaux par semaine dans affluences + roulement de l’équipe de la BU pour assurer les RDV


Bilan :

  • Depuis janvier 2021 : une douzaine de Rdv par visio d’aide à la recherche documentaire essentiellement pour des étudiants en Master de l’EM et de la FSEG

  • Des contacts initiés avec certains étudiants qui viennent maintenant à la bibliothèque et n’hésitent plus à venir nous poser des questions 


Aline Demange

Crédit image | smartmockups.com ©Cellule communication - Service des bibliothèques, Université de Strasbourg

Un espace jeunesse haut en couleur à la bibliothèque éducation et enseignement de Colmar

La voici enfin (presque) terminée, la partie jeunesse de la bibliothèque éducation et enseignement de Colmar ! Le mobilier est tout beau et sent (pas) bon le neuf. Couleurs, gorille et trône de princesse sont prêts à accueillir les classes très prochainement, pour leur donner le goût de lire et les ouvrir à cette immense culture infinie.

Encore quelques tout petits aménagements, un peu de signalétique, un brin de déco et nous serons envahis de grands étudiants et de petits lecteurs !

Agnès Beysang

Crédit image | ©Agnès Beysang - Service des bibliothèques, Université de Strasbourg

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Un référent handicap au Service des bibliothèques, mais pourquoi ?


En France, en 2018-2019, environ 34 500 étudiants en situation de handicap étaient accueillis dans les universités. À l’Université de Strasbourg, pour l’année universitaire 2019-2020, c’était environ 1017 étudiants qui étaient porteurs d’un handicap.

Une fois ce constat fait, le rôle de la mission handicap et de son réseau de référents prend tout son sens. L’accueil et l’accompagnement jusqu’à l’insertion professionnelle de ce public sont indispensables au sein de l’université.

Pour se faire la mission handicap du Service de la vie universitaire (SVU) peut compter sur un réseau de 86 référents handicaps dont je suis. Répartis au sein des composantes et des services communs, ils sont un relais pour les étudiants.

À la découverte de ce nouveau rôle depuis le 1er décembre 2020, je suis pour l’instant avant tout un relais entre la mission handicap et les étudiants. Je vous transmets des informations spécifiques ainsi que des offres de formation en lien avec l’accueil de ce public dans nos bibliothèques.

Pour le futur, mes objectifs principaux seront entre autre :

  • de mieux faire connaître le réseau des bibliothèques et ses services auprès des autres référents.

  • de mieux accompagner les étudiants en situation de handicap usagers de nos BU et répondre à leurs besoins encore plus précisément. La création d’un groupe de correspondants handicaps dans chacune de nos BU en est la première pierre.

  • de continuer à contribuer à l’amélioration de nos outils pour qu’ils répondent à la prise en compte de tous les types de handicap.

Toutes vos propositions pour y contribuer sont les bienvenues !

Nathalie Frayon

Concernant les personnels, si la loi de 2005 a renforcé l’obligation d’emploi des personnes en situation de handicap, il n’empêche que le taux de 6% de la masse salariale reste compliqué à atteindre dans les organisations de plus de 20 personnes. À l’Université de Strasbourg, il y avait en 2019, 177 personnels répondant à cette obligation d’emploi. En cas de questionnement ou de demande d’information, n’hésitez pas contacter le Réseau handicap et travail de l’université : handicapettravail@unistra.fr

Crédit image | stock.adobe.com ©Cellule communication - Service des bibliothèques, Université de Strasbourg

Le baromètre de la science ouverte : quelles sont les tendances des publications open access des chercheurs de l’Université de Strasbourg ?

Vous l’avez peut-être vu, Stéphanie Cheviron a construit et publié le baromètre de la science ouverte de l’Université de Strasbourg sur le nouveau site web science ouverte de l’université. Nous lui avons posé quelques questions pour en savoir plus sur sa démarche.
 

  • Pourquoi ce baromètre ?

C’est un indicateur de tendance intéressant pour mesurer la progression de l’ouverture des publications scientifiques de l'Université de Strasbourg, ainsi que le chemin qui reste à parcourir pour se conformer à la politique de science ouverte nationale.
 

  • Pour le réaliser, comment as-tu procédé ? Est-ce que des notions en programmation ont été nécessaires ?

J’ai réutilisé le code de la déclinaison locale du Baromètre Science Ouverte (BSO) national réalisée par l'Université de Lorraine (UL) pour l'adapter au langage visuel de l'Université de Strasbourg et améliorer la lisibilité des graphiques. Cela demande en effet des connaissances en programmation, notamment en python.
 

  • Quels ont été les retours ?

Les directions, notamment celles du Service des bibliothèques et de la Direction de la recherche et de la valorisation (Direv) ont été enthousiasmées par le BSO car elles disposent désormais d’un outil de pilotage utile pour guider leurs choix.
 

  • Quelle est la suite du baromètre ? Est-ce qu'il sera bientôt possible de mesurer l'ouverture des datasets des chercheurs de l'Université de Strasbourg ?

À la rentrée 2021, le BSO national sera décliné par discipline scientifique, en commençant par la santé. La réalisation d'un BSO données est, quant à elle, un défi, car les affiliations des chercheurs sont souvent manquantes. L'autre problème, c'est l’identification des jeux de données liés aux publications, qui disposent rarement de leur propre DOI. Un projet de création de BSO données et code, piloté par le Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) et l’UL, est cependant à l’étude pour une ouverture de l’outil en 2023.
 

Noémi Cobolet - Stéphanie Cheviron

Crédit image | ©Cellule communication - Service des bibliothèques, Université de Strasbourg

Fermeture de la bibliothèque de Sélestat

Ça y est, la bibliothèque fermera ses portes le 9 juillet ! Elle aura bien tenu le coup au final, car dès mon arrivée en 2012 on m’avait dit : « Magali, la bibliothèque va bientôt fermer ». Et la couleur de la bibliothèque « vert sapin » semblait bien annoncer la fin …

Cette petite bibliothèque située au 1er étage à l’inspé de Sélestat comprenait un fonds pour la formation Certificat d’aptitude professionnelle aux pratiques de l’éducation inclusive (CAPPEI) et pour le Centre de Formation des Musiciens Intervenants (CFMI ). Le public se composait d’enseignants en formation continue, d’étudiants en musique, et d’enseignants des écoles des environs. La formation CAPPEI va être gérée par le rectorat à partir de septembre. Cette annonce, fin janvier, entraîne donc sa fermeture.

Les fonds sont en cours de déménagement. Une partie ira dans les bibliothèques éducation et enseignement de Strasbourg et de Colmar. Les autres documents seront archivés dans une salle à Sélestat ou donnés à Ammaréal*. 12000 doc. et 70 titres de périodiques sont à traiter. L’aide d’une contractuelle, Adèle Burg, et du vacataire du CFMI, Pierre, permet d’avancer dans le traitement informatique et physique. Le montage des étagères pour les archives vient d’être fait avec l’aide de Lionel, Marc et Samuel. Le fonds du CFMI sera installé dans une salle de cours qui fera office de bibliothèque. Bref, encore beaucoup de travail en perspective et d’émotions pour tout vider...

Magali Fixary

*entreprise éco-citoyenne de vente de livres d'occasion

Crédit images | ©Agnès Beysang - Service des bibliothèques, Université de Strasbourg

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Rentrée universitaire : permanences au Village des services et au Guichet multi-services

Voici le calendrier des principaux événements de rentrée qui se dérouleront tout au long du mois de septembre. Comme chaque année, nous faisons appel à vous pour tenir une permanence sur le stand du service des bibliothèques, inscrivez-vous* !

Jeudi 2 septembre

  • Village des services* – Campus Esplanade – 10h à 16h
  • Barbecue de l’AFGES – 12h – Esplanade

Vendredi 3 septembre

  • Campus Alternatif – Esplanade

Jeudi 9 septembre

  • Village solidaire – 10h à 16h – Esplanade
  • Accueil des nouveaux arrivants à l’Unistra – 14h à 17h - Collège doctoral européen
  • Cérémonie de rentrée – Amphi Cavaillès

Mardi 14 septembre

  • Village des associations étudiantes – 10h à 16h - Campus Esplanade

Du 6 au 17 septembre

  • Guichet multi-services– Hall du Patio de 9h à 18h

Jeudi 23 septembre

  • Village solidaire – 10h à 16h – Campus d’Illkirch

*Nous recherchons des volontaires pour tenir le stand du Service des bibliothèques au Village des services et des permanences au Guichet multi-services. Pour s’inscrire, merci de remplir vos disponibilités ci-dessous :

Nous vous remercions par avance de vous rendre disponible pour informer les nouveaux étudiants !

Ernest : café collab’ et SAV Ernest

Le 4ème café collab’ Ernest s’est déroulé le 22 juin dernier réunissant sur BBB une douzaine de participants souhaitant découvrir ou se familiariser avec la création et l’animation d’un espace Ernest pour sa bibliothèque.

Les exemples déployés à la bibliothèque du Pege par Aline Demange et à la bibliothèque L’Alinéa par Héloïse Hervieux ont permis de montrer de façon très concrète combien cet espace peut se montrer utile au quotidien pour :

  • permettre des accès rapides aux documents essentiels (planning, sécurité, interventions techniques…) 

  • retrouver d’un seul clic tous les outils de gestion des services aux publics (Sebina, Affluences, OPAC…) ou professionnels (GTT, Evento, Seafile...)

  • diffuser une information ou l’actualité de la bibliothèque sans avoir à envoyer un email à toute l'équipe

  • effectuer un rapide sondage pour définir une date de réunion, de repas…

  • organiser la gestion de projets 

  • partager des idées, des articles

L’équipe Ernesteam* se tient à disposition des collègues intéressés par la création d’un espace pour leur bibliothèque.

Voir ou revoir le café collab" #4

Elle l’est également pour toute personne qui souhaite être conseillée ou accompagnée dans l’utilisation quotidienne d’Ernest : pour cela, des séances « SAV Ernest » seront organisées en direct sur BBB à partir du mois de septembre, toutes les deux semaines (alternativement le jeudi/vendredi). Connectez-vous sans RDV et posez vos questions en direct !

De quoi démarrer l’année universitaire armé de bonnes résolutions ! 


SAV Ernest - bbb.unistra.fr/b/emm-2jb-28o-0bj

  • Jeudi 16 septembre de 11h à 12h
  • Vendredi 1er octobre de 11h à 12h
  • Jeudi 14 octobre de 11h à 12h
  • Vendredi 29 octobre de 11h à 12h


À retrouver dans l’espace Ernest des BU :

  • L’enregistrement du Café collab’ #4
  • Un grand nombre de tutoriels pour vous accompagner sur Ernest

- Tout savoir sur l’espace du SBU en 3 minutes
- S’abonner aux conversations
- Recommander des contenus
- Publier et consulter la veille
- Mettre à jour mon profil en 5 étapes
- Gérer mes notifications mail en 3 étapes
- Gérer mes espaces en 3 étapes
- Gérer mes applications en 5 étapes
- Gérer mes alertes

*Joëlle Batt, Aline Demange, Emma Donnart, Emmanuelle Gemmrich Damien Laplanche, Marion Launay, Anne Meyer De Cadenet


Grands projets

Poursuite du chantier de signalement des fonds de la future bibliothèque des langues orientales

Entamé en 2015, le signalement des collections des bibliothèques d’institut du bâtiment 4 du Patio, qui s’inscrit dans le cadre plus large du projet de future bibliothèque des langues orientales, se poursuit grâce à des crédits Idex et Abes.

Pauline Rausch et Angeliki Kiapekaki, qui travaillaient respectivement sur les collections d’études hébraïques et d’études néo-helléniques, ont terminé leur contrat le 30 juin dernier. Le fonds d’études hébraïques (environ 4 500 documents) est entièrement signalé dans le Sudoc ; le fonds d’études néo-helléniques (près de 6 000 documents) l’est à plus de 80 %.

Par ailleurs, une nouvelle contractuelle, Nahid Moghaddam, a été recrutée à partir du 1er janvier 2021 afin de poursuivre le signalement du fonds d’études persanes, qui a été enrichi grâce à l’arrivée d’un don de près de 4 000 ouvrages, tandis que Claire-Line Tritsch s’occupe à mi-temps du fonds d’études japonaises. Le travail de ces collègues est encadré par Damien Guinebert et Catherine Guth, du pôle Collections.

Entre 35 et 40 % des collections de la future bibliothèque des langues orientales – dont le nom est encore provisoire – sont désormais signalées. L’enjeu, à présent, porte sur le lancement des opérations de traitement des fonds d’études chinoises et slaves, pour lesquels de nouvelles demandes de financement vont être déposées à l’automne.

L’ouverture de la future bibliothèque, enfin, est prévue fin 2022/début 2023, dans les locaux de l’actuelle bibliothèque du Portique, dont les collections rejoindront le Studium l’hiver prochain.

Nicolas Di Meo

🎸 Viens donc faire un tour au Studium - Fabien Lorentz


Ressources humaines

Départs à la retraite

  • Emmanuel de Felice

En rédigeant cet article pour saluer le départ à la retraite d’Emmanuel avec qui j’ai eu plaisir à travailler de nombreuses années, je me suis rendu compte qu’il avait commencé sa carrière en bibliothèque la même année que moi en 1997, à Paris d’où il est originaire.

C’est qu’Emmanuel a eu une vie avant d’arriver en bibliothèque. Il a fait de brillantes études qui ont abouti à un DEA de civilisation britannique à la Sorbonne et qui l’ont notamment vu passer par la City of London University pour une année d’étude. Ainsi, pendant un temps, il a envisagé une carrière dans l’enseignement tout en donnant des cours particuliers pour un organisme réputé. C’est en 1997 qu’il démarre sa carrière en bibliothèque à l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers de Paris, puis enchaine avec la maison des Sciences de l’Homme à l’Ecoles des Hautes Etudes en Sciences Sociale, puis, l’Université Paris 9 Dauphine et la Bibliothèque Inter - Universitaire de Pharmacie de l’Université Paris 5.

L’histoire d’Emmanuel à l’Université de Strasbourg (ex-université Louis Pasteur) démarre en 2005, lorsqu’il demande une mutation pour s’installer en Alsace pour des raisons personnelles et spirituelles. C’est une personnalité attachante qui intègre alors la bibliothèque des sciences qui deviendra la bibliothèque Blaise Pascal.

Adepte des horaires décalés par rapport à beaucoup de collègues (il préfère démarrer sa journée plus tard et repartir plus tard le soir et ainsi faire les fermetures de la bibliothèque) et ne comptant pas ses heures en service public (il faisait largement plus du double d’heures de service public que le minimum pour un magasinier), il est rapidement devenu un pilier de notre service public et une bénédiction pour le responsable du planning.

Emmanuel a fait une carrière exemplaire de magasinier de bibliothèque attaché aux tâches historiques des magasiniers : le service public et la mise en place des collections. Il a d'ailleurs terminé sa carrière en tant que magasinier principal. Que de livres rangés par Emmanuel, et que de collections et même de rayonnages déplacées par lui. Pas que dans sa bibliothèque d’ailleurs, puisqu’il aidait très régulièrement Serge Legurun dans ses déplacements de meuble et de collection partout dans le SBU.

Emmanuel est une personnalité qui a la parole rare, ce qui la rend encore plus précieuse, il aime les voyages, les livres et la musique. Au détour d’une des conversations toujours intéressantes que nous avons eues, j’ai appris qu’il a été chanteur dans un groupe de rock.

Ainsi, au moment où il entame un nouveau chapitre dans sa vie, je voudrais saluer son apport dans les équipes dans lesquelles il a travaillé et lui souhaiter une longue et heureuse retraite. Et si nous devions lui chanter une petite chanson d’au revoir, ce serait comme le dit Lynyrd Skynyrd, l’un de ses groupes préférés, « sweet home Emmanuel »

Fabien Lorentz


  • Béatrice Klein

Béatrice est une collègue que je connais très bien, j’ai passé avec elle la première journée de ma vie professionnelle en bibliothèque. Elle a pris le temps une journée entière de me former à un métier que je découvrais, celui de magasinier. C’était à la fin du siècle dernier mais elle avait déjà une longue expérience grâce à une carrière commencée en 1980 à la section Science de la BNU.

Eh oui, en 1980, pas encore de SCD et la bibliothèque Blaise Pascal était alors une section de la BNU. Elle a démarré sa carrière sous le statut d’agent saisonnier, puis gardien, agent logé et magasinier quand je l’ai rencontrée. Elle était déjà unanimement reconnue pour son professionnalisme et ses qualités de gestionnaire d’équipe, mais sa carrière était encore devant elle. Et le monde des bibliothèques était pour elle une affaire de famille puisque son mari a fait lui aussi une longue carrière à la BNU avant de prendre sa retraite quelques années avant elle.

Dans les années qui ont suivi, elle a continué sa progression jusqu’à devenir BIBAS en 2012. En tant que magasinier, elle avait un sens pratique très développé et n’était jamais rebutée par les aspects les plus physiques du métier : que de collections déplacées et remises en place !! Son passage en BIBAS représentait un vrai défi aux yeux de certains. Il est vrai que faire du catalogage son activité principale représentait un tournant majeur dans sa carrière, mais parmi ses collègues proches, nous n’avons pas du tout été étonnés qu’elle le réussisse aussi bien que tout ce qu’elle avait fait précédemment : quoi qu’elle fasse, elle voulait que ce soit bien fait.

Pour terminer ce portrait, laissons la parole à ceux qui l’ont côtoyée : « Béatrice, c’était notre Mac Gyver » (eh oui, c’était son surnom plus ou moins officiel, vu tout ce qu’elle a réparé à la BUBP avec peu de moyens). On la décrit aussi volontiers « maternelle » dans sa gestion d’équipe, « ne pratiquant guère la langue de bois, bossant de façon carrée et abattant une quantité de travail phénoménale ». Et puis surtout « dynamique, de bonne humeur et disponible ».

Béatrice va pouvoir maintenant réserver son énergie pour ses projets personnels et pour ses proches : son jardin, sa maison, de jolis voyages mais aussi ses enfants et ses petits-enfants, et bien sûr son mari Daniel. Nous lui souhaitons une longue et heureuse retraite.

Fabien Lorentz

 

  • Sylvie Lacaule

Lorsque Sylvie Lacaule évoque son parcours dans le monde des bibliothèques, la notion de diversité professionnelle prend tout son sens ! Poussée par la nouveauté et les rencontres, Sylvie a effectué un parcours varié tant géographiquement qu’humainement.

Originaire du sud-ouest, Sylvie Lacaule arrive à Strasbourg dans le cadre de ses études et débute sa carrière en tant que bibliothécaire adjointe à la bibliothèque dentaire de Garancière (Université de Paris). Elle rejoint ensuite la bibliothèque de médecine de Nancy avant de venir s’installer à Strasbourg dans la section des alsatiques de la BNU.

En 1993, elle rejoint le SCD de l’université Marc Bloch en tant que bibliothécaire où elle s'attelle à la création de l'actuelle bibliothèque de sciences sociales, ce qui lui permet d’utiliser toutes les facettes du métier. Un challenge extrêmement intéressant mais également très prenant quand l’équipe est toute petite (2 vacataires durant la phase de préparation puis 1 magasinier rejoint l’équipe à l’ouverture de la nouvelle bibliothèque) et apprécie les liens qui se créent avec les étudiants et les enseignants de la composante. Elle met ainsi en place une opération de médiation "Les mardis de la bibliothèque" qui permet de présenter les ouvrages des enseignants. 

En 1999, Sylvie retourne à la BNU au service des acquisitions puis dans le service Informatique documentaire dirigé par Catherine Storne. En 2008 elle rejoint à nouveau l'Université de Strasbourg et le SCD comme conservateur. Elle prend la responsabilité du domaine Droit, économie, gestion, sciences politiques, journalisme ce qui lui permet de s'atteler aux grands projets du service en assurant notamment la gestion et le suivi des gros chantiers des bibliothèques du Pege et du Cardo. Elle apprécie la qualité des échanges quotidiens avec les responsables des bibliothèques et la relation d’équipe lors du suivi des projets.

Suite à la réorganisation en janvier 2020, Sylvie prend en main les indicateurs et la formation continue. Ce dernier domaine, nouveau pour elle, lui permet d’être actrice dans la carrière des collègues en les accompagnant et en les conseillant.

« Dans tous les postes que j’ai occupés, j'ai toujours rencontré des collègues bienveillants qui m'ont appris le métier ». Partager des projets a été pour elle le fil conducteur d'une carrière particulièrement enrichissante en termes de relations humaines. La mobilité et le renouveau sont dynamisants, avant d’intégrer le SCD elle n’était jamais restée plus de 7 ans sur le même poste. Les projets à mener au sein du Département DEGSP ont été suffisamment riches pour rester 11 ans à la tête de ce département (avec 7 changements de bureau à la clé).

La retraite arrive à point nommé, après ces longs mois de Covid, ces déménagements répétitifs (de la BUBP à la Fonderie, puis à l’espace St Georges) et ses réunions à distance ou masqués. Pour Sylvie, cela apporte un nouveau plaisir quotidien : celui de savoir que tout peut enfin se faire à tout moment !

Emmanuelle Gemmrich

Carnet rose

Noémi Cobolet, chargé de mission science ouverte, a donné naissance à un petit garçon prénommé Elisée Ediaba (qui veut dire "la joie est arrivée" en akposso, au Togo) le 27 février dernier.

Bienvenue à Elisée, et félicitations à ses parents !

Points mobilités

  • Arrivées récentes (contractuels)

- Célonie Juge arrivée en avril à la BMO

- Corentin Gilg (ancien vacataire en histoire) arrivé le 21 juin à la BMO

 

  • Promotions

- David Laurain - Corps des Bibas

- Lucie Le Gouas - Concours de technicien d'information documentaire et de collections patrimoniales

- Sandrine Oubrier (contractuelle) - Concours national de Bibas de classe normale

- Erwann Freund - Recrutement sans concours de magasinier

Toutes nos félicitations !


Portrait

On a retrouvé : Sébastien Fuchs

  • Bonjour, Sébastien, pouvez-vous vous présenter et nous dire ce qui a motivé votre départ du Service des bibliothèques en 2019 ?

J'ai passé 4 ans à la bibliothèque des Arts puis 17 ans à U2-U3. J’ai quitté le service dans le cadre d'un rapprochement familial pour effectuer moins de trajets quotidiens mais également car j'avais besoin d'un peu de changement au niveau professionnel.

  • Pouvez-vous décrire le lieu où vous travaillez actuellement :

Je suis responsable de la BU de l’INSPE d’Epinal (de 30 000 ouvrages environ) en pleine mutation avec plein de projets, même si la crise sanitaire a freiné un peu la dynamique. Nous accueillons des étudiants de l’INSPE, de STAPS et de science, ainsi que l’ENSAD, centre des langues pour tous les étudiants d’Épinal. Nous sommes également en partenariat avec l’INFSI et proposons des cours d’aide à la recherche documentaire pour les 1ères et 2èmes années.

  • Quelles sont vos activités au quotidien :

Je suis seul à la BU avec une amplitude d’ouverture de 36h30 par semaine, mais nous allons recruter pour rester ouvert en continu entre midi et deux. Nous sommes en train de transformer un bureau en salle de travail pour accueillir des groupes.

  • Que préférez-vous dans votre travail ?

J’apprécie vraiment la proximité avec les étudiants, dans une bibliothèque plus petite (300 étudiants), on peut mieux les suivre et les connaitre. J’apprécie également mon autonomie.

  • Des idées développées dans cette bibliothèque qui pourraient inspirer le SBU ?

Le logiciel ALMA qui permet de gérer le prêt inter-site très facilement (Moselle, Meurthe et Moselle, Nancy, Metz).


À fond sur nos fonds

La photographie hongroise à la bibliothèque de langues

Le hongrois étant un nouveau domaine disciplinaire pour la bibliothèque des langues, Maria est allée à la rencontre de Sylvia Szita, enseignante à l’Unistra et responsable du département d’étude hongroise, pour qu’elle nous présente un livre qu’elle a envie de mettre en avant dans son fonds.

Sylvia a choisi de faire découvrir la photographie hongroise qui compte un nombre important de photographes mondialement connus, dont Brasaï, Capa, Kertész, Moholy-Nagy, Munkacsi.

Leur travail est présenté dans le livre « la photographie hongroise » sous la direction de Peter Baki, Colin Ford et George Szirtes, publié aux éditions 5 continents à l’occasion de l’exposition « Eyewitness : hungarian photography in the twentieth century, Brassai, Capa, Kertesz, Noholy-Nagy, Munkacsi » à la Royal Academy of Art de Londres en 2011.

Peut-on dire que l’esprit hongrois favorise une certaine vision photographique du monde ? Un début de réponse dans la vidéo ci-dessous et dans le livre disponible à la bibliothèque des langues. En attendant, voici déjà un petit mot sur chacun de ces photographes, et un début d’explication sur le fait qu’on verra un certain nombre des photographies de Paris dans ce livre :

  • Brassaï (1899-1984) : Il a déménagé à Paris vers 1924 ou il a créé une série de photos très connues sur la vie nocturne de Paris.

  • Capa (1913-1954) : Un des fondateurs des photos-reportages de guerre. Et également un de fondateur de l’agence de photo « Magnum ».

  • Kertész (1894-1985) : Il a déménagé à Paris en 1925. Ses séries de photos le plus connues sont les portraits des personnes lisant et qui montrent la vie de Paris.

  • Moholy-Nagy (1895-1946) : Ses photos représentent la naissance du photomontage. Sa série la plus connue est celle des photomontages industriels.

  • Monkàcsi (1896-1963) : Il a commencé à travailler comme photographe à Berlin. Avant la 2ème Guerre Mondiale il a déménagé aux Etats Unis où il a fait des portraits pour des revues de mode.

Maria Rentz et Fabien Lorentz

Le fonds du professeur Octave Nandriş

La bibliothèque du département d’études roumaines est, avec la bibliothèque du département de hongrois, une bibliothèque qui va intégrer à terme la bibliothèque des langues. C’est pour cette raison que nous sommes allés à sa rencontre et nous y avons découvert un petit trésor. Cette bibliothèque comporte un fonds ancien du Département d'études roumaines qui appartenait au professeur Octave Nandris et qui comprend 160 titres parus entre 1869 et 1940 dans les domaines de la linguistique (philologie romane surtout), du folklore, de l’histoire, de la littérature. Il comprend aussi une collection des séances de l’Académie Roumaine de la même période.

Qui était Octave Nandriş (1914-1987) ? Il est issu d’une famille transylvanienne très orientée vers la culture européenne. Octave Nandriş (1914-1987) est devenu spécialiste de philologie romane et a enseigné au Département d’études roumaines pendant plus de vingt ans (1958 - 1980).

En plus de sa valeur patrimoniale, ce fonds montre l’évolution de l’école roumaine de philologie entre l’influence française et l’influence allemande dans la période de l’entre-deux-guerres. C’était une période où l’influence française s’est développée car de nombreuses personnalités très importantes sont venues à Strasbourg et ont reçu le titre de Docteur Honoris Causa de l’Université de Strasbourg comme par exemple l’historien Nicolae Iorga ou la Reine Marie de Roumanie.

Sur ces 160 titres, environ 60 sont des ouvrages de linguistique appartenant en grande partie aux fondateurs de la philologie roumaine :

  • Sextil Pușcariu (spécialiste de l'histoire de la langue roumaine et de dialectologie), 
  • August Treboniu Laurian (philologue, historien, écrivain et homme politique roumain, un des dirigeants de la Révolution de 1848 en Transylvanie, professeur à l'Université de Bucarest, un des fondateurs de l'Académie roumaine), 
  • Timotei Cipariu (chercheur, journaliste, professeur de philosophie et de théologie), 
  • Moses Gaster (hébraïste et chercheur britannique d'origine roumaine qui a contribué à l'étude du folklore et l'histoire de la langue et la littérature roumaine), 
  • Ovide Densușianu (poète, philologue et folkloriste roumain), 
  • Tache Papahagi (folkloriste et linguiste roumain), 
  • Iorgu Iordan (romaniste et linguiste roumain).

Ces livres sont parfois dédicacés par les auteurs aux enseignants de philologie romane de Strasbourg.

Maria Rentz et Fabien Lorentz


Animation culturelle

Exposition De Vlad Țepeș à Dracula · Bibliothèque des langues

  • À partir du 21 septembre

Comment un Valaque atterrit dans un roman britannique, puis dans l’imaginaire collectif ? Prenez, au départ, un prince ambitieux (Vlad Tepes de Valachie), un ennemi puissant (Mehmet II, sultan de l’Empire ottoman), un traitre allié (Mathias, le roi hongrois). Rajoutez la tradition populaire de la région, un voyageur hongrois (Ármin Vámbéry) et un romancier britannique (Bram Stoker), et la légende du vampire Dracula est née. Une affaire internationale ? Oui, on peut le dire. Nous vous invitons à découvrir le personnage historique Vlad Tepes et son époque ainsi que son chemin vers la renommée mondiale et sa place dans la Roumanie d’aujourd’hui.

Szilvia Szita (enseignante hongroise)

Exposition Camaïeux des muses · Bibliothèque des langues

Macha Luchankina et Maria Baliassova-Rentz nous proposent leurs jolies gravures dans une exposition intitulée le « Camaïeux des Muses ».

Macha Lushankina est une artiste d'origine russe. Diplômée d'écoles d'art russe et française, elle se passionne pour les différentes techniques de gravures. Son atelier se trouve dans la mythique Basse cour des miracles ; elle y travaille sur des projets avec le maître Daniel Depoutot.

Maria Baliassova est passionnée par la technique de la gravure. Elle puise son inspiration dans la peinture naïve de Russie et de l'Europe de l'Est, mais également dans le loubok, estampe populaire russe dont le graphisme simple et narratif peut être considéré comme un ancêtre de la bande dessinée. Les gravures de Maria illustrent des ouvrages français et russes.

Action culturelle - Le retour !

Ça y est, la vie culturelle reprend ! Et on ne sait déjà pas où donner de la tête après ces longs mois de carence… Bibliothèques idéales, Industrie magnifique, ouverture des cinémas et premiers concerts… Certains d’entre vous ont pu visiter in extremis l’exposition Goethe avant son démontage. Sinon vous avez toujours la version virtuelle, si n’avez pas eu le temps ou que vous avez le syndrome de la cabane, vous pouvez consulter cette visite virtuelle.

C’est aussi le moment pour nous de définir la programmation des grands événements de l’année universitaire à venir. Les quelques mois écoulés ont permis de rencontrer les partenaires universitaires (Presses universitaires, Service universitaire de l'action culturelle, Jardin des sciences, Crous) et locaux (BNU, musées, Eurométropole…) et de réfléchir à des actions à mener en commun. Avec la volonté de renforcer notre visibilité comme acteur de la vie culturelle locale et toujours bien sûr de viser à faire connaitre et utiliser nos services. Dans l’agenda sont déjà programmés :

  • 10 juin · Remise du Prix Louise Weiss 2020
    La résidence de Goran Petrovic, parrain de l’édition 2020 est reprogrammée : il viendra donner 4 conférences au printemps 2022 sur une période de 8 à 10 jours et animera des ateliers avec des étudiants. Nous participerons évidemment à la prochaine édition du Prix Louise Weiss 2022, en cours d'organisation.
  • 15 juin · Tournée de l’Artothèque
  • 19 juin · Participation aux Journées Doc Asie organisées par la BNU
  • 24 juin - 15 septembre · Exposition Camaïeux des muses
    Masha Luchankina et Maria Baliassova-Rentz nous proposent leurs gravures dans une exposition intitulée le Camaïeux des Muses à la bibliothèque des langues.
  • 18 - 19 septembre · Journées du patrimoine
    Dans le cadre des Journées du patrimoine, des visites des bibliothèques des arts et d’histoire seront intégrées dans la programmation officielle. 
  • 21 septembre · Ouverture de l’exposition De Vlad Țepeș à Dracula
    Hébergée à la bibliothèque des langues, cette exposition est réalisée à partir de travaux des étudiants de hongrois et de roumain et coordonnée par Maria Rentz.
  • 1er - 3 octobre · Fête de la science
    Cette année la Fête de la science porte sur la thématique "l'émotion de la découverte". Elle se tiendra essentiellement sur le campus Cronenbourg (qui fête ses 20 ans) avec un stand de présentation Numistral tenu par Lucie Le Gouas et Régine Tournay. D’autres manifestations sont en cours d'organisation, dont une table ronde et des capsules vidéos, nous vous tiendrons informés !
  • Décembre · Fêtes de fermeture des bibliothèques concernées par les déménagements (Portique - Psychologie - Faculté de droit - L'Alinéa)
    Un groupe de travail a été créé pour l'organisation.

Bien sûr, la reprise des Pus à l’oreille est à l’étude pour la rentrée.

Avis de recherche : dans l’idée d’organiser une future exposition nous sommes à la recherche de panneaux d’expositions sur l’histoire du service des bibliothèques.

Magalie Risser


Coopération documentaire de site

L’actualité de la coopération documentaire de site

Le Comité d’orientation de la documentation (Codoc) a récemment fait un arbitrage sur le projet du portail Europe. Tout d'abord, le constat a été fait d’un investissement financier et humain que les établissements ne sont pas en mesure de fournir. Ensuite, du fait de réorientations politiques générales, la priorité a été donnée à d’autres projets à l’échelle européenne, telle l’université européenne Epicur. Le Codoc a donc décidé de ne pas mettre en œuvre le projet du portail Europe.

Toutefois, à l’occasion de l’évaluation du contrat de site et des perspectives pour le futur, une réflexion sera menée afin de prolonger le travail réalisé par le GT et entre autres mettre en valeur nos fonds documentaires européens.

Les crédits initialement alloués au portail Europe ont été réorientés vers deux projets en cours :

  • La GED patrimoniale de site qui a pour objectif de renforcer Numistral pour la consultation des documents sous-droits, grâce à l’acquisition de l’outil Omeka-S, dans trois établissements (Université de Haute-Alsace, Université de Strasbourg, BNU). Le projet initial sera complété par la reconnaissance de caractères OCR, indispensable pour le public et plus encore pour les chercheurs dans le cadre des humanités numériques, ainsi que par un module de crowd-sourcing et de nouveaux formats de données. La livraison de l’ensemble du projet est prévue fin 2021, début 2022.
  • De nouvelles fonctionnalités du SIGB. Premièrement, dans le cadre du retour indifférencié, la possibilité pour les usagers de rendre leurs documents via les automates de retour. Deuxièmement, le développement d’un outil de réservation de salles et de places assises. Ce dispositif permettra aux utilisateurs de réserver une place dans n’importe quelle bibliothèque du site strasbourgeois. Cette nouvelle fonctionnalité concernera également les bibliothèques de l’Ensas, de l’Engees et de la Hear.

Pauline Delmar - chargée de mission inter-établissements "Coopération documentaire"

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La 8e journée des formateurs sur le campus Illkirch 

Crédit image | ©Cellule communication - Service des bibliothèques, Université de Strasbourg 


Jeudi 1er juillet s’est déroulée une journée marquée bien sûr par le plaisir de se retrouver en présentiel (également en direct via BBB pour les collègues de l’Université de Haute-Alsace), mais aussi par une coopération exceptionnelle et productive interétablissements et interservices ainsi que par la découverte d’un campus particulièrement agréable et dynamique, celui d’Illkirch.  

Nous étions 65 bibliothécaires formateurs-formatrices représentant la totalité des 7 partenaires du contrat de siteavec en plus, pour la première fois cette année, nos collègues de l’Université de Lorraine. Nous espérons que ce sera le début d’une nouvelle collaboration avec le Grand-Est. 

Nous avons pu bénéficier d’un accueil exceptionnel et sincèrement chaleureux des collègues du Pôle Api et à l’IUT Robert Schuman qui ont mis à disposition locaux particulièrement adaptés et leurs compétences techniques et pédagogiques.  

L'Institut de développement et d'innovation pédagogiques (Idip) aussi a apporté son soutien à l’évènement avec une ouverture par sa directrice, Sophie Kennel, un appui financier dans le cadre d’Include et une participation de Marie Lanery pour l’animation d’un atelier. 

La journée a débuté par une intervention sur les espaces d’apprentissage, préparée sur mesure et animée par Michèle Archambault, directrice adjointe de l’Inspé et Jonas Braun, responsable du LearningLab de l’IUT. Ce thème était particulièrement adapté dans le contexte des projets des différents établissements (Learning Center de l’UHA, Studium…).

Ensuite, des retours d’expériences pédagogiques riches variées ont été présentés par différents établissements (Insa de Strasbourg, Université de Lorraine, BNU, UHA et Service des bibliothèques) illustrant le dynamisme des bibliothécaires formateurs/formatrices d’Alsace et du Grand-Est. 

L’après-midi, des ateliers permettaient de découvrir des espaces et des outils et de développer des compétences. Ils étaient animés par des collègues dynamiques et motivés et issus de plusieurs établissements et services différents.

Une journée donc riche et concrète, avec une mise à disposition sur un espace Moodle de nombreux supports qui permettront à chacun de venir s’en inspirer pour enrichir les formations futures. 

La réussite de cette journée doit beaucoup à une équipe organisatrice très efficace et motivée qui a pu compter sur l’aide de plusieurs services de l’Université (Dnum, Idip, SSU, IUT, Pôle Api…). Merci à eux. 

Pour conclure, le plaisir de se retrouver et la très bonne humeur qui émanait de l’évènement ont été illustrés par une finale musicale, pleine d’humour, préparée  par Fabien Lorentz, Aline Demange et leurs complices :

Damien Laplanche


Et ailleurs

Le monde d'après

Le projet de recherche « Confinement, un an après : mémoires déconfinées » suivi par Cathy Blanc-Reibel et Jeanne Teboul, chercheuses au laboratoire Dynamiques européennes (Dyname) cherche à regrouper les traces laissées par cette période inédite et s’y intéressent pour leur donner une forme collective. Ces documents seront ensuite tous déposés dans les archives de Strasbourg afin d’y constituer une base historique.

Dans ce cadre, le Service des bibliothèques a été contacté afin de participer à ce projet collectif en mettant à disposition les supports de communication réalisés dans le cadre du confinement. Notre contribution est la suivante :

Les personnes ayant participé à ce numéro spécial qui ne souhaitent pas figurer dans les archives en cours de constitution sont priées de nous faire parvenir un email à ce sujet afin d’être retirées du numéro de Bibus.

Les personnes qui le souhaitent peuvent également participer de manière personnelle et voir leur don versé aux Archives de la Ville, dans les règles de l’art de la protection des données. Il rejoindra un corpus déjà constitué de parcelles de mémoire du premier confinement.

Plus d’informations et contact

Mise à jour à la bibliothèque de théologie

Depuis le 1er confinement, l’équipe de la bibliothèque de théologie s’est lancée dans un chantier de mise à jour du plan de classement de son libre accès. Notre objectif est de le rendre plus attractif et plus accessible (une grande partie des ouvrages se trouvent à plus de 2 mètres de hauteur). Le télétravail nous a permis de consacrer du temps à l’extraction et à l’analyse des listes d’ouvrages, en croisant plusieurs critères. Depuis notre retour, parallèlement à nos missions habituelles, nous traitons les ouvrages physiquement : envoi en magasin, recotation dans une nouvelle cote. Ce travail se fait de façon progressive et nous prévoyons d'y consacrer encore quelques mois.

Florence Fleck - Responsable de la bibliothèque des facultés de théologie


À lire, à voir

Lettre ouverte aux éditeurs francophones : pour une ouverture des contenus et une pluralité d’éditeurs francophones dans nos collections d’ebooks

Le contexte de la crise sanitaire que nous traversons a souligné la difficulté pour les établissements d’enseignement supérieur français de répondre à une demande pourtant croissante de mettre à disposition de nos lecteurs une offre variée et choisie de livres électroniques, notamment francophones.

Forts de ce constat l’Association des responsables des bibliothèques des Ecoles de Management (ACIEGE*), l’Association française des directeurs et personnels de direction des bibliothèques universitaires et de la documentation (ADBU*) et le Consortium unifié des établissements universitaires et de recherche pour l’accès aux publications numériques (Couperin*) ont publié le 09/04/2021 une lettre ouverte aux éditeurs francophones pour demander que l’offre d’ebooks en langue française soit plus étoffée et plus facilement accessible aux étudiants et aux enseignants des établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Dans un souci de dialogue et de collaboration, cette lettre appelle à la co-construction d’une offre électronique d’ebooks, avec des ouvrages récents, couvrant largement les disciplines enseignées et reposant sur un modèle de commercialisation soutenable pour les établissements d’enseignement supérieur.

À titre d’exemple, la Cellule Ebook de Couperin, la CeB, a élaboré une liste non exhaustive d’une centaine d’ouvrages très consultés et empruntés en bibliothèque et pour lesquels une version électronique disponible pour les bibliothèques fait défaut. Cette liste est présentée en annexe à la lettre ouverte.

Consulter la lettre ouverte (fichier PDF)

Consulter la liste (non-exhaustive) des ouvrages également disponibles au format ebook (fichier Excel)


*
ACIEGE
 : Association des responsables des bibliothèques des Ecoles de Management : aciege.org

*ADBU : Association française des directeurs et personnels de direction des bibliothèques universitaires et de la documentation : adbu.fr

*Couperin : Consortium unifié des établissements universitaires et de recherche pour l'accès aux publications numériques : couperin.org

L'équipe Doc-elec (Daphné Celet, Nadège Brandler, Gaëlle Gauvrit, Julia Chazot)

Une composante à découvrir : la Faculté des sciences économiques et de gestion

La bibliothèque du Pege est mise à l'honneur dans la vidéo de présentation de la Faculté des sciences économiques et de gestion !

Le rendez-vous du Bulletin des bibliothécaires de France

En septembre 2021, le Bulletin des bibliothèques de France vous donne rendez-vous, sous forme imprimée.

Alors que la vie reprend son cours, pourquoi un énième retour sur l’année 2020 ? Parce que 2020 aura été une année sans pareille, dont les conclusions restent à tirer. Le Bulletin des bibliothèques de France (BBF) lui consacre le premier numéro de « L’année des bibliothèques », sa nouvelle collection. Dans un volume imprimé à paraître en septembre 2021, des professionnels de tous horizons croisent leurs expertises pour analyser les phénomènes mis en lumière par la crise sanitaire.

4 volets structurent l’ouvrage : « Rebattre les cartes avec les publics » interroge les dynamiques entre les bibliothécaires et leurs publics ; « L'envers du décor » traite des défis du travail collectif et de la manière de penser les compétences en temps d’incertitude ; « L'empire des données » explore les enjeux citoyens des données. Enfin, « Millésime 2020 » est une sélection de contenus du BBF et de textes inédits.

Au fil des pages, vous croiserez des collègues de la lecture publique et de l’ESR, plusieurs professionnels britanniques ainsi qu’une journaliste scientifique, un statisticien de l’ONU, des combattants de « data poverty », et bien d’autres experts. Le BBF vous donne rendez-vous en septembre.


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